vendredi 12 septembre 2008

Livre-moi tout !

Une nouvelle rubrique qui allie deux de mes plaisirs : lire & critiquer. La critique, nous rappelle le Larousse, est un jugement. Je ne prétends à rien si ce n’est à donner mes impressions, au gré de mes lectures. Bonnes ou mauvaises, elles ne sont qu'indicatives.

Mon code à moi (artisanal…):
* J’aime pas
** Ca se laisse lire
*** J’aime
**** J’adore, j’attends le prochain opus

Aujourd’hui, je vous livre quelques-unes de mes lectures de l’été.
La saga Fontanel. (***)
Sophie Fontanel est journaliste pour le magazine Elle. Elle se dédouble en la personne de Fonelle dans le célèbre hebdomadaire.
Au détour d’un Relay, après une journée de concours, je suis tombée sur la couverture toute rose de « Nouba chez les psys ». Ce petit livre, pas prétentieux pour un sou, a réussi à me faire rire à gorge déployée dans le RER. « Nouba chez les psys » ou comment une Parisienne pur jus et pas bégueule va être confrontée à une armée de « psys-quelque-chose » en goguette. Le milieu est hostile, mais l’humour triomphe. Tout ça sur fond de mission à la James Bond.
Une petite bulle de bonne humeur, qui n’oublie pas de critiquer nos abus… Trop de psys tue le psy ?
Dans la même veine, Sophie Fontanel a sorti : « Otage chez les foireux ». Très drôle également. Ou comment se retrouver otage au Liban d’une bande de bras cassés à la mode « sous-doués ».
Guillaume Musso, le Marc Lévy jeune ? (*)
Autant vous le dire tout de suite je n’aime pas Marc Lévy. Cet aveu est d’une subjectivité décapante… Car, oui, je le confesse : je n’ai jamais lu un seul Marc Lévy ! Quand des personnes, fans du Lévy en question, m’ont conseillé de lire Guillaume Musso, je n’ai pourtant point fait ma fine bouche. Et j’ai lu. Au hasard. Voyez-vous, les couvertures Poche des Musso se ressemblent toutes à mon goût. Même impression pour les 4ème de couvertures. Euh, Houston, on a un problème ! Oui, j’aurais dû comprendre à ce moment-là…
Au hasard, j’ai donc lu « Parce que je t’aime ». L’histoire d’une fillette de 5 ans, vivant aux Etats-Unis. Disparue. Retrouvée. Oui mais,… Autant vous le dire tout de suite je déteste les histoires qui se terminent en queue de poisson. Et là, le Musso m’a fait un sale coup. Comme à tous ses lecteurs d’ailleurs. J’ai encore du mal à avaler les arêtes.
Une étoile jaune interroge nos années 2000. (***)
Tatiana de Rosnay nous offre dans son ouvrage « Elle s’appelait Sarah », une très belle fiction basée sur des faits réels. La rafle du Vél d’Hiv, les déportations, le sacrifice, la culpabilité, l’envie de comprendre. Tout un programme, dont je me suis délectée, non sans verser ma petite larme. Jamais je ne me suis ennuyée en lisant l’histoire de Sarah. Bien construite, l’intrigue nous fait voyager entre la Seconde Guerre Mondiale et notre époque. Pas de chronologie. Tout se recoupe. Et c’est ce qui fait sans doute le charme de ce roman.
Bzzzz Bzzzz : et si la famille s’apparentait à un « Insecte » ? (****)
Claire Castillon a un ptit grain. Elle le couche sur le papier. Dans « Insecte », le ptit grain s’apparente parfois à la folie pas douce. Tellement, que notre famille à nous paraît finalement normale… Mais, à chaque nouvelle, l’idée que cela pourrait aussi nous arriver fait son chemin. Extraits choisis :
« J’ai ouvert la portière, et j’ai jeté celle du dessus sur le périphérique. Et j’avoue ne pas être contente de mon geste parce que j’ai jeté la plus sage ».
« C’est là que je vois maman avec les jambes ouvertes, les fesses sur le bureau, et lui les doigts dedans, langue pendante, dans son cou. Je ne tachycardise plus, c’est mon cœur qui s’arrête. Tous les deux se retournent. Il garde ses doigts dedans, et maman, bouche ouverte et visage rosi, continue, choquée, de branler mon mari ».

PS : Cette rubrique a pour vocation d'intégrer mon futur blog. Under construction donc.

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