dimanche 24 décembre 2006
Veselé Vanoce, Joyeux Noël !
Juste pour le plaisir :)
Pour la petite histoire, je m'appelle Mimie et ma maman me surnomme souris ou souricette...
L'oeuf avant la poule ? La poule avant l'oeuf ? Dans ce cas précis je peux affirmer que ce fut moi avant le dessin animé ! Et toc !
Enfin maintenant le truc chiant c'est que j'ai ce générique en tête pendant des heures !!!
samedi 16 décembre 2006
Le marathon des bredeles : la suite
Ma cuisine, un champ de bataille, l'Austerlitz de la pâtisserie a commencé, pour ne finir que...3 jours plus tard...
ça prend forme...ça colle, mais enfin qu'est-ce qu'il cloche ?
Une partie seulement de ma production après un (long) passage chez mon ami l'Ambassadeur et son four high-tech (merci encore !). Cette aprem, l'heure est au glaçage, de toutes sortes ! (royal, au citron, à l'orange, au chocolat).Me suis-je lancée dans un marathon sans fin ?
Une des trois seules fournées (dont 2 brûlées au 30ème degré...) préparées dans mon four à gaz (qui n'est décidément pas mon meilleur copain :s).
Préparation du glaçage royal. Une semaine après je suis toujours aussi fière d'avoir réussi à faire de magnifiques blancs en neige bien fermes à la seule force de mon bras !
L'une des biiiip sortes de bredeles préparées. Et je crois, ma préférée :)
Tadaaaaaaaaa !!!!!!! Je ne vous montre pas mes bredeles dans leur joli paquet, certains de leurs destinataires lisant ce blog. Alors... SURPRISE !!!!!!!!
vendredi 15 décembre 2006
mercredi 13 décembre 2006
La République Tchèque n'a pas inventé la poudre d'amandes, oh que non !
C'est bientôt Noël, je ne vous apprends rien. L'occasion pour moi d'aller me ressourcer chez les miens et j'en suis plus que contente. Pourtant je ne rentre que le 22 décembre et je rate donc la traditionnelle préparation des bredeles. Qu'à cela ne tienne, je vais initier mes amis à la chose. Rendez-vous est donc pris demain soir dans la cuisine de Julien (merci Monsieur l'Ambassadeur :). Et oui mon four à gaz et moi on fait pas vraiment la paire... Le four de Môsieur l'Ambassadeur est high-tech, lui, SVP !
Bon mais le sujet n'est pas encore la préparation de ces fameux bredeles qui fera l'objet d'un prochain post. Non, car avant la préparation il faut trouver les ingrédients. Et c'est là que tout se complique. Je prends mon courage à deux mains et je vais chez Tesco, celui de Narodní Třda (plus bondé ya pas et la Mimy elle adôôôre quand ya plein de monde, ouais ouais...ou pas !). Bref, là encore tout se passe bien, à part la foule et l'attente à la caisse. Enfin je commence tout doucement à me rendre compte que les Tchèques connaissent peu les amandes et donc encore moins la poudre... Et ça c'est super embêtant, les bredeles c'est tellement meilleur avec un peu de poudre d'amandes... Pour la cannelle même chose.
Je sors, j'ai acheté trop de choses, trop lourd. Je n'ai jamais autant souffert en portant des sachets. 10 kilos pendus à chaque bras, 2 changements de trams, un monde fou dans les trams et des tas de gens me fixant avec compassion plus tard, j'arrive enfin dans mon nid. Je balance le beurre au frigo et m'étale sur mon lit. Achevée la Mimy :S A ce stade je me rends compte que je n'ai pas parlé des oeufs mais c'est un miracle qu'ils soient encore tous entiers !!!
Après m'être reposée 5 minutes je décide qu'il est temps de trouver la fameuse poudre et la cannelle. Je cherche dans le dico : cannelle = skořice et poudre d'amandes peut se traduire par "mandely pudr". Rien dans mon épicerie préférée en bas de chez moi, mais je repars avec plus de beurre au cas où... Je tente une seconde épicerie : pour la cannelle : nickel mais quand je lui parle de poudre d'amandes, la vendeuse ne voit pas du tout de quoi j'ai besoin. Oui ils vendent des amandes, mais de la poudre, vraiment ? Ca existe ? Incroyable ! Bref je suis dépitée !
Un passage dans mon supermarché me confirmera l'inexistance de ma requête en République Tchèque. Mais je ressors avec : de la sauce tomate, de la viande hachée, du dentifrice, du papier toilette, des raisins secs et......DES AMANDES EFILEES...j'ai abdiqué :S
dimanche 10 décembre 2006
Louskáček / Casse-Noisette au Narodni Divadlo
Je vous laisse 2,3 photos pas forcément d'excellente qualité. La scène étant quand même assez éloignée et parfois il y a une sorte de tenture devant la scène donc tout devient plus flou...
samedi 9 décembre 2006
Sortie Noëlistique du dimanche
L'ère du beta blogger est arrivée !
Markiii !!!!
Message d'une désormais "vingtenaire" à sa famille et ses amis
Vendredi 1er décembre : je vais à l'aéroport en milieu d'aprem pour accueillir mes hôtes. Je passe sur le voyage en tram, métro puis bus. Mais le voyage en bus fut le pire : j'ai pu y croiser un groupe de jeunes businessmen péteux...et français. Je me suis bien garder de leur préciser que je comprenais toutes les sallacités qu'ils racontaient. Et quand, Express sur mes genoux oblige, ils ont compris que je pouvais les orienter sur le terminal approprié, je me suis bien gardé de leur indiquer le bon. Faut pas pousser ! Ils n'avaient qu'à marcher, et toc, elle est comme ça la souricette !
Si vous vous sentez d'humeur cinéphile...
Tests culinaires à la Mimy
Festival du cinéma français en République tchèque
Des fêtes d'Halloween à Noël il n'y a qu'un pas
The Matou show !
Je lance une grande campagne « Ensemble avec Martine ». Dans ce cadre « Envoyons tous une carte postale à Martine ». Faites passer sur tous les blogs, aidez moi à faire la com’ de cet événement jamais vu.
L’objectif : remplir la cafét’ de photos des quatre coins du bout du monde et faire sourire notre bonne Martine. Ces ex-petits 2A n’ont pas oublié leur chère et tendre Martine qui même sans paninis reste dans nos cœurs.
L’adresse de Martine :
Martine, Kfét’
Institut d’Etudes Politiques
47 avenue de la Forêt Noire
67 082 Strasbourg CEDEX
France
Martine vous remercie pour votre participation.
Ca marche même si vous êtes à Strasbourg, c'est même d'autant plus rigolo...
Bon courage à tous, à l'année prochaine
Matou ".
.... Martine Présidente ! Martine Présidente ! :o)
Borovnitchka près de Dvur Kralove, à la campagne
Nous voici donc en fin d'aprem, le vendredi à la gare "Hlavni Nadrazi", ligne rouge du métro. Comme d'hab on ne prend pas le train à l'heure prévue. Je ne fais plus aucun plan en fonction des trains praguois, je crois que le fonctionnement des gares tchèques m'échappe complètement ! Bref nous voici 2 heures après dans une gare paumée, il fait froid et ce n'est qu'un changement, 2 heures à attendre avant de prendre le train qui nous conduira à Borovnitchka. 2 heures à tuer, nous avons faim et nous décidons donc d'aller trouver un potentiel bar. Yes ! Il reste quelques places, encore une fois on tape l'incruste. On finit par boire un demi de bonne bière à 60 cents d'€ ! Incroyable ! Et puis on a aussi mangé une saucisse cuite dans l'huile pleine de gras avec moutarde et pain. Une sorte de hot-dog donc mais à la tchèque :) Elsa, Val et Emmanuel ont testé pour leur part, le fromage frit dans l'huile. Un repas...hors du commun dirons-nous !
Nous avons réussi à rejoindre Borovnitchka (5/6 heures donc pour faire une peu plus de 100km !). C'est long, c'est tchèque, c'est typique, et puis le train ça reste "funny" quand on est tous ensemble à discuter et à baraguoiner l'anglais. Une fois descendus du train, un dénommé Andreï habillé en costume militaire, nous accueille et un autre Tchèque muni d'un micro gueule des trucs que nous ne comprenons évidemment pas... En tous cas, en bons moutons de panurge que nous sommes, nous suivons le troupeau une dizaine de minutes. Nous arrivons à l'Auberge, rustique et bondée. Que des jeuns près à faire la fête et à passer un week-end mémorable. Après s'être vu attribuer chacun une étiquette portant notre nom, nous rejoignons nos chambres pour poser nos sacs de rando. On partage la chambres entre "Erasmus filles". J'ai donc dormi aux côtés de 3 "Polish girls" (ce qui m'a permis de tester la froideur polonaise), d'Anita notre copine allemande et d'Elsa, Sol et Val. C'était vraiment bien sympa. Les lits étaient corrects, donc tout se présentait bien. Et ça a continué comme ça.
Ce soir là nous sommes restés dans l'auberge à boire des bières et à discuter avec des tas de gens, plein de Tchèques. A chanter aussi des chansons typiques mais aussi certains titres français en tchèque comme Santi Ano de Hugues Aufray. Fous rires garantis !
Le lendemain fut une journée harrassante ! Après avoir savouré notre petit déjeuner et des litres de thé, nous avons quitté l'auberge (ceux qui voulaient bien sûr) pour faire une marche. Note pour plus tard : les Tchèques ont une résistance hors du commun. Les pauses neleur sont donc pas familières... Dommage pour moi, transpirante, oscillant entre le "j'ai chaud" et le "j'ai froid", la montée qui n'en finit plus m'a paru insurmontable. Une fois arrivés au point le plus haut, il était l'heure de déjeuner. C'est aussi à ce moment que j'ai appris la terrible nouvelle : nous n'avions même pas fait la moitié du chemin (heureusement que l'autre moitié était en descente !). Bref, nous avons tous ouvert les "lunch bags" et y avons trouvé des sandwichs saucissons et des sandwichs "pâté" (du pâté tchèque). Si l'on ne regarde pas ce que l'on mange, tout passe nettement mieux ! Se remplir l'estomac a été salutaire. Et même si j'en avais plein les pieds à la fin de la journée, je crois que j'étais assez fière d'avoir réalisé une si longue marche. Nous sommes arrivés à Dvur Kraloe vers 17h et nous nous sommes posé au chaud. J'ai pu dégusté un Sachertorte avec du chocolat chaud (ce moment était presque aussi intese qu'après une journée de ski en Autriche et la traditionnelle dégustation de Kaiserschmaren). Nous avons encore visité une église...moui c'était vraiment pas top franchement ! Et puis nous avons pris le chemin de la gare la plus proche, c'est-à-dire à 45 minutes de marche !
Le soir, à l'auberge, nous avons manger du goulash (attention c'est hongrois à la base, ne vous trompez pas !) et des knedliky au pain. Moi j'ai bien aimé.Ce ne fut pas le cas de tout le monde. Pourtant personne n'a rendu assiette pleine... Je crois que nos estomac criaient famine. On a continué la soirée dans une salle toute proche. Les étudiants tchèque l'avaient louée, ainsi que le dj (un vieux dj assez gros, roux et barbu, instant mythique que la vision de ce dj...). On a beaucoup bu, beaucoup parlé...avec plein de tchèques. J'ai même donné mon mail à un gars pour faire partie d'un mouvement de jeunes tchèques. Je n'ai payé aucune de mes boissons...L'art de la débrouille, les French girls commencent à maîtriser !! On s'est couchées à l'aube le surire aux lèvres je crois !
Le lendemain matin, quartier libre : contre toute attente, Pavel, un des organisateurs tchèque, nous prête se Skoda pour une virée. On décide unanimement d'aller au zoo de Dvur Kralove. Emmanuel au volant gère le véhicule, on est à 6 dans une petite voiture (avis à ceux qui connaissent Bénabar...j'ai même pas fait exprès !). Elsa sur nos genoux derrière, direction le Safari Zoo !!! Franchement ce fut une bonne matinée, on est retombés en enfance, c'était le pied ! En rentrant on a pu voir un chateau et un pont réalisé par le même architecte du pont Charles. Pur hasard du à une mauvaise direction...quand le hasard fait bien les choses... Et puis il a fallu rentrer à Borovnitchka ou nous avons dégusté en petit comité, une excellente soupe fourre-tout, des knedliky à la pomme de terre, du coud sucré et des légumes. Posés dans l'herbe nous avons attendu, en ce dimanche aprem l'arrivée du train du retour.
Ce fut un voyage long et propice à la sieste. Nous sommes rentrés à Prague à 21h, de souvenirs plein la tête, et plein de nouveaux copains à saluer sur le campus !
Vivement l'after soirée avec projection des films et photos du week-end :)
Comment je participe à la protection de l'environnement en Tchéquie
L'année Erasmus : entre Loft Story et sélection naturelle...
Depuis un mois j’ai eu l’occasion de rencontrer tant de personnes de tous les pays que je ne les compte même plus… Des tas de gens dont je ne connais peut-être même plus le prénom parce-que c’est difficile de tout enregistrer (voire de tout entendre lorsque la sono est à fond en boîte J). J’ai tout de même l’impression de mieux retenir les noms et d’avoir une meilleure mémoire visuelle que la moyenne des Erasmus. Combien de fois ne m’est-il pas arrivé de tomber par hasard sur quelqu’un déjà rencontré auparavant et qui me demande : « By the way what’s your name ? ». C’est tellement vexant quand toi, tu as très bien retenu le nom et la nationalité de ton interlocuteur. Avis à ceux qui me connaissent bien : vous connaissez ma susceptibilité naturelle ? Et bien vous comprendrez que parfois ça me fait pêter un câble, vraiment !
Je remarque aussi que la télé-réalité, bien que je n’ai plus de télé, ne quitte pas ma pensée ici. Et oui, l’autre jour je me suis rappelé cette petite phrase répétée par tant d’enfermés volontaires : « non mais ici de tout façon tout est trop pas comme dans la réalité (insistance sur le trop pas qui n’a rien a faire dans la phrase, et oui c’est pas français…passons), tous nos sentiments sont décuplés ». Hum tout ça pour dire que la vie Erasmus c’est pareil. Il y a des tas de réactions que j’ai eu en un mois, que j’aurais pu avoir en France mais en moins importantes. Et puis décuplée et rapide, tout va vite, trop ? peut-être pour moi parce-que j’aime bien me poser de temps en temps… Et en même temps, cette rapidité c’est vraiment excitant ! J’ai l’impression de profiter à fond de ma jeunesse, de mes 20 ans qui vont arriver bien vite aussi hihi.
Et puis l’année Erasmus, et on me l’a fait comprendre, c’est aussi une histoire de sélection naturelle ! O tu t’amuses, ou tu gicle…ou tu souris (même si ça va pas) ou tu sors. Pas de nominé, tu sors, t’es radié. En gros, le mot d’ordre c’est : amuse-toi, ne fais pas la gueule quand ça va pas, fais comme si tout va bien, en toute occasion ! Pour ceux qui ont fait leur terminale à mes côtés, ça m’a fait pensé à notre études sur ces insectes qui parce-qu’ils étaient de couleur foncée, survivaient mieux en temps de forte pollution. Bref je m’égare…
Toute cette analyse pour quoi ? Et bien pour vous dire que cette semaine, j’ai failli aller tout droit vers la sortie… Et oui, tout ne va pas toujours bien, je n’ai pas toujours un énorme sourire au milieu du visage… J’ai donc failli sortir de peu du « trip Erasmus ». Même pas rattrapée par quelqu’un, parce qu’ici c’est chacun pour sa gueule. Je me suis rattrapée moi-même. C’est donc un revirement d’optique que j’opère à partir d’aujourd’hui. Je reste la même mais en prenant compte que : l’année Erasmus n’est pas une année comme les autres, elle est à part. Ce n’est pas cette année que je me ferai des tas d’amis proches. Mais est-ce tellement dérangeant ? Peut-être pas, les amis proches sont dans mon cœur et partout dans le monde, à Rosheim, à Obernai, à Strasbourg, à Bruxelles, à Bordeaux, à Mexico, à Bologne, à Nuremberg, à Dresde, à Tunis, au Royaume-Uni. En résumé mon auberge espagnole à moi c’est eux. Je pense à vous tous quand ça ne va pas !
A partir d’aujourd’hui je me détache, je me prends moins la tête (c’est mon challenge annuel après tout), je passe de l’observation à l’action ! Et toc !
Voili voilou, mon analyse est finie. Ne restez pas sur votre fin. Ne pensez pas non plus que je déprime de trop, parce-que ce n’est pas le cas J Je suis toujours mi, j’ai pas changé. Moi avec mes interrogations et ma joie de vivre !
Sorties diurnes et nocturnes : épisode 2
L'excursion de Vysherad, Prague 2 : encore désolée pour ces photos de piètre qualité (je me cache, je fais l'autruche, je suis confuse...). Vysherad est en fait une ancienne forteresse, entourée donc de remparts et renfermant un cimetière, une belle église de beaux espaces verts et plein de choses que nous n'avons pas visitées. Ce fut une très agréable après-midi et nous avons tous hâte d'effectuer notre prochaine visite du week-end. Il nous reste tant de choses à voir !
Le resto tchèque de jeudi soir et autres expériences culinaires
Bribes incohérentes de ma vie à moi
- Je suis allée à la messe et ça m'a fait du bien :)
- Je me désintoxique très bien de la télé mais reste fidèle à moi même même à des centaines de kilomètres : je n'aime rien moins que le petit "bip bip" qui annonce le journal de France inter et j'adore me poser dans mon canap pour regarder le JT sur internet : que du bonheur :)
- Du coup je me passionne pour l'affaire des bébés congelés, c'est malsain je sais...
C'est pour bientôt...
Le tchèque, les Tchèques
Virée de novembre au pays du bredele
Où va-t-on ?
Activités diurnes et nocturnes d'une nouvelle Praguoise
Ainsi j'ai eu l'occasion d'aller (en vrac) :
- chez Ikea, terminus du Metro "jaune". Le site appelé Ziclin ressemble à Vendenheim. J'ai cru un moment être de retour chez Josy ;) L'Ikea est bien grand, blindé de monde (samedi oblige, mais je suppose que c'est tout le temps comme ça...). Elsa et moi avons pu y voir un groupe de papis jazzmen jouant pour le plaisir des visiteurs (stratégie marketing pour inciter à les gens à rester le plus longtemps possible ?), 2 cuisiniers squattant pour l'occaz une des cuisines d'expo, des tas de gamins qui braillaient, etc. On a aussi eu la chance de "faire la nique au système Ikea" en dérogeant à la règle du forfait boisson à volonté. La tarte aux pommes était bien sucrée et le poisson m'a calée. Ouf, c'était reparti donc pour l'instant de vérité, à savoir le sous-sol et toutes ces choses ne demandant qu'à être achetées. Je n'ai pas su résister au plaisir d'acheter quelques petits éléments de déco (un ptit tapis, une nappe, des bougies, une lampe, des rangements cartons). Ca fait du bien de voir ma chambre un peu plus personnalisée. On est rentré un peu chargées bien sûr !
- un superbe salon de thé où l'on s'assoit en tailleur et en chaussettes SVP ! Un endroit où l'on ne comprends rien à ce que l'on commande et où l'n laisse faire la chance. En l'occurence mon thé au jasmin était esxellent !
- un ptit resto/café italien bien sympathique où nous avons dégusté "free" un très bon aperitivo. Plein de bonnes choses et qui font tant de bien à nos papilles.
- un bar super dans une rue près de Karlovo Namesti (j'arrive même pas à prononcer le nom de cette rue). On y danse bien, la musique est assez récente et le Mojito Malibu est tout simplement EXCELLENT !!!
- dans la plus grande boîte d'Europe sur les bords de la Vltava. Une boîte à 5 étages où quand tu viens avec des copains t'es pas sûre de revenir avec eux à la fin (grande chance de se paumer...frisson garanti lol).
- Chez des amis louant un appart à perpette mais un appart magnifiquement bien équipé et tout neuf. a bûche glacée façon Vienneta était excellente ;)
La ville de Prague est superbe, on s'émerveille tous les jours devant la beauté de cette ville. D'autres sorties sont bien sûr prévues au programme : un resto typiquement tchèque, cinéma (Le diable s'habille en Prada sort ici le 26 càd un mois après la bataille :S), le Lac des cygnes (nous avons appris à connaître Mathia, danseur de ballet qui sera l'un des solistes de ce ballet. Une belle rencontre. Une personne simple qui croque la vie à pleine dents !), un concert d'un DJ (Pro DJ...prodigie quoi, ça vous évoque qqch ?), des expos, Vienne, Budapest, la Croatie, et plein d'autre belles choses.
Mais aussi des sorties plus "administratives" : la police, le consulat, l'assurance-santé (puisqu'il faut paraît-il tout de même s'enregistrer pour être sûr d'être bien soigné), l'Institut français, le CEFRES 5centre de recherche en sciences sociales).
L'idée du moment c'est aussi de se trouver du boulot comme prof de français. J'attends une réponse... C'est qu'avec le peu d'heures de cours, 2 heures par semaine d'enseignement du français ne serait pas de trop, et pour mon porte-monnaie encore moins.
Je passe du coq à l'âne, pardonnez-moi, mais pour ceux qui ne le savent pas, je suis désormais équipée d'internet dans mon appart, donc c'est la fête !!! J'essaye d'envoyer des mails à tout le monde et que ceux qui n'en ont pas encore reçu se rassure !! Le ptit mail de Mimie la Souris arrive.
Un ptit point météo encore : il fait encore plutôt bon ici. Mais Mathia (le danseur italien dont je vous ai parlé) et Fred, ma proprio, m'ont assuré que les températures vont vite dégringoler. Dans la rue, la moon boots attitude sera bientôt de mise et l'on ne nous reconnaitra plus derrière nos passe-montagne. Que du bonheur quoi. J'ai pour projet d'aller skier après Noël sur les pistes "olympiques" (oui oui c'est ironique ;) tchèques...enfin d'aller à la neige quoi :o)
Pour ce qui est des photos, je vais en récupérer pas mal bientôt donc je ne les mets pas encore en ligne. Patience, patience. Tout vient à point qui sait attendre...
Je vous embrasse tous du fond du coeur ! Vous me manquez !
Prague, les Praguois, les cigarettes moitié prix, la junk food et autres observations : compilation
27 septembre : acclimatation
Le groupe de visitant Erasmus est bien trop grand pour que nous puissions tous rentrer dans les salles de classes. Donc ce sera la surprise de lundi matin !
Avec Valentine et Solveig, nous décidons de revenir dans le centre, au siège de l’Université. Le temps pour nous de régler les cours de tchèque du Premier semestre (3800 Kc soit presque 135€ tout de même !). On paie aussi l’excursion organisée vendredi 29 au Château Cersky Sternberk à 60 km de Prague.
Aujourd’hui c’est vraiment la journée du dépouillement. En effet, nous réglons aussi le problème du transport en achetant un pass pour 3 mois. Environ 21€ le pass, c’est même moins cher qu’à Strasbourg pour 1 mois. Pourtant on a tellement ouvert notre portefeuille ces temps-ci, que nous sommes un peu blasées…
On mange au KFC (c’est la 2ème fois pour Valentine et moi depuis notre arrivée et personnellement ça commence me gaver…cf note sur mes observations praguoises). Puis direction Vaclavske Namesti (la place Wenceslas). Les filles ouvrent leur compte en banque tchèque à la Cersy Sportjetelna et moi j’écoute attentivement la gentille banquière fancophone.
Nous nous quittons, je rentre et je vais chez Elsa (merci merci) pour avoir accès au net. Elsa habite tout prêt de la boîte où aura lieu la « Welcome Party » spéciale Erasmus. On rentre à 4h et quelques du mat. Pas le courage de rentrer jusqu’à Soukenicka… Je repars le lendemain, crevée et avec une grande envie de douche !
26 septembre : inscription et autres formalités
Je commence ma journée tôt et me rend chez Elsa où je consulte mes mails et comprend que cela va être difficile de ne pas avoir le net. En effet, le fameux Cyril Simsa envoie de nombreux mails, surtout en cette période de rentrée ! L’appart d’Elsa est totalement équipé et bénéficie du Wi-fi : un vrai petit « bijou » tout près de Stare Mesto en tram ! Son appart me fait envie forcément… J’en perds la notions du temps et découvre que si je ne décampe pas tout suite j’arriverai en retard à mon inscription (Groupe 4, rdv à 12h15…il est déjà midi passé). J’arrive juste à temps, tout se passe bien, nous remplissons des renseignements tels nos coordonnées et donnons une photo.
Ensuite, tout se complique un peu pour l’obtention de notre Carte ISIC = notre carte d’étudiant. La Tchèque qui nous encadre nous accompagne jusqu’au centre « névralgique » informatique de la ville. Un endroit plein de bureau et d’ordis. Même si l’on gruge pour la queue, on attend un moment avant d’avoir chacun notre carte.
Je ne comprenais pas l’utilité du miroir sur le bureau d’à côté. Mais en voyant tout le monde se recoiffer j’ai compris ma douleur… On ne donnera pas la photo d’identité toute belle que l’on a faite avant de partir. Non, il faut se poser devant une caméra numérique qui nous prend en photo et le gars du bureau l’intègre directement à notre carte. Hum…je n’ose pas regarder le miroir quand vient mon tour et décide de prendre mon courage à deux mains. De toute façon, ça ne peut pas être pire que ma photo de permis… Résultat des courses : j’ai l’air shootée sur celle-ci, bon je ne la montrerai que quand cela sera vraiment nécessaire !
Une fois tous ces petits tracas surmontés, nous allons mangé dans une sandwicherie bien touristique, la carte est en anglais… On paie trop cher (càd plus de 3€ et quand ça dépasse 3€ c’est bien trop cher ici !). L’expérience se renouvelle dans l’aprem lorsque nous commandons un café frappé sur Na Prikopie (une des grandes artères commerçantes de Prague). Je passe cette aprem à accompagner mes acolytes dans leurs pérégrinations téléphoniques. Moi, j’ai déjà un numéro tchèque et même un nouveau téléphone.
Je finis ma journée dans un cyber où je paie à nouveau bien trop cher ! Et tout ça pour avoir des renseignements sur mes prochains cours. Même pas le temps de discuter un peu avec des gens et d’envoyer des mails. Même pas possible de surfer sur le net tranquillement (comme à la maison) sans s’occuper du temps écoulé. Au départ j’ai cru à un caprice de ma part, un caprice de petite fille gâtée qui ne peut se passer d’internet jusque dans son lit ! Mais j’ai réalisé, que la société m’a éduqué comme cela et que étant à l’étranger, pouvoir vaquer librement à ses occupations sur le net, c’est aussi pouvoir communiquer librement avec les gens que j’aime. Je constate que pour mes nouveaux amis de fortune, il en est de même. Et pourtant nous voudrions tellement être capable de ne passer de cette technologie !
Pas le courage de sortir ce soir, je reste à Soukenicka, 32 et ça me va bien.