dimanche 25 mai 2008

Set et match !

Pourquoi diantre Roland Garros commence toujours en période d'exams ????

Heureusement le génie Internet est là pour remédier à l'incapacité de rester 3 heures devant notre télé. On dit merci au service public : click.

Ô temps, suspends ton vol !

Juliette nous a lancé un défi, à moi et à Matou. Voyez le challenge. Une bonne manière de continuer nos délires. Une chouette façon de tisser le lien via la Belgique. Juju va me manquer. Lors de ces quatre dernières années passées en sa compagnie, j'ai souvent cru parler à mon reflet dans le miroir. Tellement nos points communs sont nombreux. Nous les avons découvert au fil du temps. Et puis nous nous en sommes construit certains. S'il ne fallait n'en relever qu'un, ce serait notre goût pour l'écriture. Notre projet de roman à quatre mains restera inachevé. Mademoiselle Kerléo peut se brosser. Tant pis pour la gloire. Mais le défi que nous lance Juliette n'est pas si loin de nos aspirations d'antan (je dis d'antan car j'aime bien ce mot...). Voici donc ma prose. La première d'une longue série je l'espère. Et le thème : "il est midi moins le quart, je suis en pyjama"

"J’ai toujours apprécié la poésie. J’ai même écrit de nombreux poèmes. Aujourd’hui c’est ce vers de Lamartine qui hante mon esprit. « Le lac » ou la nostalgie faite poésie. Je ne tiens pas la strophe, les alexandrins sont contre moi. Vite, des mouchoirs ! Mes glandes lacrymales sont faibles. J’ai honte de pleurer comme une madeleine. Et puis non ! J’ai toujours beaucoup pleuré. Petite, j’ai souvent profité de ma capacité à pleurer sur commande pour obtenir gain de cause. Les années aidant, les épreuves d’adulte en devenir se bousculant, j’ai compris qu’il n’y avait rien de plus fort que de se retenir. Du moins, c’est ce que je croyais… Car à trop retenir, un jour le barrage se fissure. Et les pleurs agrégés inondent le chemin que l’on avait voulu se tracer. Finalement, on comprend. On comprend que l’on avait chassé le naturel. Que la solution n’était pas de le contenir, mais de trouver un équilibre. Alors, on recherche l’équilibre. On le trouve. Le temps fait son effet. Ce temps que l’on voudrait parfois tellement arrêter…

Car oui, notre équilibre contient son lot de fragilité. Un jour, on croit aimer. On se persuade que cet homme a tout ce qu’il faut. Mais on le quitte. C’était la solution. Oui, mais non. À trop fuir le bonheur, on devient incapable de le trouver réellement. On voudrait revenir en arrière. Sur cette terrasse, au soleil. A l’ombre de ce parasol. Revoir la mer, la plage et écouter les oiseaux. Avec lui. Et puis l’on se réveille… Tout est bien moins clair. La chambre est encore emplie de sa pénombre orphéenne. Il n’est pas là. Ses caresses non plus. Tout a disparu. En un battement de cil…

C’est pourquoi, il est midi moins le quart, et je suis en pyjama. Je n’ai pas voulu me réveiller. Je me suis blottie dans ses bras, le plus longtemps que mon sommeil me le permettait. Il sentait bon. Pas un parfum chimique. Ni même une odeur plus travaillée. Non, sa peau, c’était suffisant. Pourquoi a-t-il fallu que je me réveille ? Il est midi moins le quart, je n’ai pas envie de m’habiller. Si j’enlève mon pyjama, alors il disparaît à jamais. Son odeur enivrante se mêlera aux autres et disparaîtra. Je ne veux pas. Je veux continuer de rêver. Même si je dois le faire les yeux ouverts. Ne pas ouvrir les volets. Traîner. Seule, mais à deux."

Ô temps, suspends ton vol !

jeudi 22 mai 2008

Tare ta gueule des exams !

Faisons un jeu, voulez-vous ? Car bien sûr, sans leur côté ludique, nos épreuves n'auraient pas la même saveur... Voyez vous-mêmes nos modestes stratagèmes.

Alors, on dirait que je suis une étudiante. Une étudiante qui serait en période faste de passage d'examens. Sinon c'est pas drôle. Et que je décide un soir de poster ma face de panda (les yeux, les cernes, zavez saisi ?) sur mon blog. Oui mais c'est pas tout ! On dirait que je lance une chaîne, et que même Matou se joindrait à moi pour une fois. Le but du jeu serait donc : envoie-moi "ta gueule des exams", qu'on se marre tous un bon coup ;) Oh je sais bien que la chaîne ne sera pas longue. Mes rares lecteurs (que je paie bien sûr pour me lire...) sauront-ils se prendre au jeu ? Oseront-ils mettre fin au mythe de leur frimousse fraîche et pimpante ?

... Parce-que moi oui !
Vous l'aurez remarqué, j'ai actuellement une tablette de chocolat (entamée) greffée à ma main. C'est normal. Si si. Je profite de mes exams pour faire pêter le record de ventes de chocolat au lait Monoprix. Mes fesses me le rendent bien, merci :)

Donc, le mot de la fin : Qui m'aime me suive !

dimanche 18 mai 2008

Blackout

H - 10 avant le début de mes exams. La boule au ventre comme tous les ans. La peur d'échouer persistante. Le mauvais souvenir déterré de la 2ème année. Et puis le début de la fin pour ma scolarité avenue de la Forêt-Noire. Vite, vite, de la mémoire et du courage. De la détermination et de l'assurance ! Si cela s'achète j'en prends 15 boîtes sur le champ. Prix discountés ou pas. Je m'en gaverai jusqu'à plus soif, et demain aura l'air d'un doux examen de passage. Et pourquoi pas plutôt une bonne nuit de sommeil ?

A bon entendeur...

jeudi 15 mai 2008

Je suis perdue...

En passant devant les Halles mardi, j'ai vu l'impensable : New Look s'implante à Strasbourg ! Paix à l'âme de mon porte-feuille...

dimanche 11 mai 2008

Mes envies du moment...

Il y a des jours comme ça, on a envie de faire des listes !

* Lire enfin le dernier livre d'Anna Gavalda...il fait, pour l'instant, office de support pour ma lampe de chevet

* Rentrer quelques jours à la maison, me dorer la pilule sur la terrasse (ou pas) mais surtout faire quelques brasses

* Aller au cinéma et retourner jouer à Time's up à la Tarte aux billes

* Profiter de mes amis

* Avoir déjà fini la ribambelle d'examens et de concours (et en avoir réussi au moins un !)

* Aimer

* Partir en voyage à l'autre bout du monde

* Manger une glace Ben and Jerry's... L'affiche du Monoprix me nargue depuis bien trop longtemps (oui je suis sensible à ce genre de choses...que voulez vous, nous sommes faibles)

Les envies sont faite pour nous faire patienter et profiter encore plus du moment où l'une ou l'autre se concrétisera. J'ai hâte de me délecter de ces petits moments tant désirés. En attendant, et même si la période studieuse ne s'y prête pas forcément, je choisis de rester zen. Ce n'est pas mon habitude du tout, mais il paraît que la sérénité peut être la clé du succès :) Un petit week-end des plus agréables à Nice, et je ne manque pas à mon nouvel état d'esprit...