vendredi 27 juin 2008

Bienvenue dans mon cerveau

Ce n'est pas fameux, je vous l'accorde. En fait si l'on résume, mon cerveau contient :

- L'excitation mêlée à une forte angoisse
- un blackout total concernant ma deuxième langue vivante...à savoir l'allemand (or donc je doit écrire une rédaction en allemand lundi !)
- une envie certaine de glace à la pistache (voir plus haut la raison. En général quand je stresse, je mange. Sauf quelques rares exceptions comme ces ptits déj chez Julien début juin. Aucune explication rationnelle à ces phénomènes. J'ai pas fait médecine jvous rappelle)
- la certitude que les prochaines semaines de juillet ne laisseront pas de répis à mon pauvre cerveau
- la certitude bis que la plage de sable blanc attendra 2009...ou 2010, ou, ou....

Nan, sérieux, mes sentiments sont contradictoires et j'ai l'impression de faire du surplace. La vie est dure en ce bas-monde... J'ai peur, très peur. J'essaie de maîtriser ce sentiment, parce que je sais que d'une certaine manière, il peut me faire avancer. Après tout, c'est parce que je veux faire le métier que j'ai choisi et pas un autre qu'aujourd'hui j'angoisse. Plus qu'à maîtriser la bête alors. J'ai 2 jours, montre en main !

mercredi 25 juin 2008

Ca bouge !

Oyé Oyé braves lecteurs assidus,

Les derniers jours furent fastes. J'espère que ma chance continuera. Ma motivation, elle, reste intacte voir plus grande. Le bilan : acceptée en M2 Journalisme à l'IEP d'Aix, diplômée de mon IEP avec les honneurs (mieux vos tard que jamais), admissible à l'IPJ de Paris. D'ici les épreuves écrites d'admission lundi aprem et les entretiens d'admission du 8 juillet, je bosse, encore et toujours...
On attendra avec un stress moindre les résultats d'admissibilité du CUEJ de Strasbourg. Mais vu les horreurs que j'ai pondu, je connait d'avance le résultat.
Et sinon, je garde à l'esprit que pour l'IPJ nous sommes encore 160 à espérer pour une promotion de 40 places. Trois personnes sur quatre ne seront donc pas admises. OUI MAIS, une sur quatre si ! Et croyez-moi, je compte en faire partie, et peut-être "décrocher les étoiles" !

Je me plierai au défi blog dès mardi. C'est Juju qui a gagné cette semaine. Première à publier. Allez donc lire sa prose et puis aussi celle de Matou. Elle m'ont fait me hérisser mes derniers poils ce matin !

Allez, en attendant, de la ptite musique toute dédiée à ce post :

Discover Survivor!


Discover Keren Ann!

mercredi 18 juin 2008

Toute toute première fois...

Point de détails croustillants ici. N'en déplaisent aux plus curieux :)

Plutôt ma toute première pâte sablée. Grâce à laquelle j'ai réussi à réaliser la recette de Loukoum : la tarte framboise - macaron. De l'avis des goûteurs du déjeuner, j'ai réussi cette recette, plutôt simple j'avoue. En images, les étapes cruciales (oui oui). Pour la recette cliquez sur le lien ci-dessus. Et si vous disposez d'un peu de temps, alors n'hésitez pas à découvrir le blog "Beau à la louche" plus longuement. Cette strasbourgeoise épicurienne du goût, et très douée pour la photo, me met l'eau à la bouche dès qu'elle poste un message !

Etape 1 : de la recette tu te munieras

Etape 2 : la pâte sablée tu réussiras, tu étaleras et tu piqueras

Etape 3 : Des framboises fraîches du jardin du déverseras

Etape 4 : le tout tu macaroneras

Etape 5 : Mmhhh tu feras et tu dégusteras !

Les quelques rares qui seront allés voir la recette l'auront compris. Je suis une femme du monde, j'ai donc remplacé les framboises congelées par des framboises toutes fraîches cueillies, au fond de mon jardin. Au prix d'ENORMES griffures sur mes bras (bien sûr...).

Bon, et comme si ça suffisait pas, voilà mon cadeau pour aujourd'hui (ne me remerciez pas) :

Discover Jeanne Mas!

"Challenge Juju - Matou - Mimy" # 3

Le voilà le fameux challenge !!!

Après le challenge #2 pour lequel j'ai été la première à poster : ici, je mets en ligne le nouveau défi pour Juju et Matou. Cette semaine, le sujet c'est ça :
Comme d'habitude, chacune laisse libre cours à son imagination. La forme et le fond : rien n'est imposé !

RDV dans une semaine.

Photo : prise par mon appareil. Provient du Monde 2 spécial Israël.

vendredi 13 juin 2008

Hum !

Rien à ajouter...

mercredi 11 juin 2008

Life in a cartoon

Je déménage. En bonne fille de base qui se respecte, je ne suis pas encore décidée. Est-ce que j'adore déménager ? Où au contraire, est-ce que je déteste ça ? J'oscille entre les deux. J'aime le côté excitant qu'il y a forcément derrière un déménagement. En mettant ses affaires dans des cartons, on sait qu'on les ressortira quelque part. On ne sait pas où. C'est ça qui nous fait frissoner. J'apprécie le fait de comprendre que rien n'est figé. Qu'on est tous amenés, un jour, à bouger. A changer. Et qu'à la manière de ces petits reptiles, on laisserait notre mue de côté. Pour continuer notre chemin et tailler la route.

Habiter dans un appart en coloc, avec deux amis, c'est une expérience géniale. Elle fait partie de la vie étudiante. Et vaut d'être vécue. Car rien n'est plus appréciable de rentrer chez soi le soir et de trouver quelqu'un. Raconter et raconter encore. Ecouter aussi.

A part l'été dernier et mes 3 mois de stage à Paris, je n'ai jamais vécu seule. Il y a eu la coloc de première année avec Léa. Celle foirée de deuxième année avec ma soeur. L'année à Prague avec Cam, Stefan, Anna et Arik (le coloc caché !). Et puis celle de cette année. Chacune aura été spéciale à sa manière.

Aujourd'hui je voudrais vivre seule. Mais ne pas trop attendre avant de vivre à deux. Aujourd'hui j'ai besoin de me créer un endroit à moi. Rien qu'à moi. On a tous notre part d'égoïsme. La mienne s'exprimera à la rentrée dans la location d'un F1...

Je laisse mes meubles chéris. Non que j'ai les moyens de refaire toute ma déco. Mais je m'en sépare sinon j'aurai l'impression de ne rien changer. Or justement ce qui me flippe littéralement c'est de tout changer. Comme dans tous, je m'engouffre là-dedans. Car je sais que c'est en affronter ses peurs qu'on réussit à les dompter.

Je déménage. C'est-à-dire que j'essaie de rassembler tout ce que je possède. Et si possible, ce "tout" doit prendre le moins de place possible. C'est là que le bas blesse voyez-vous. Je me rends compte de ce que j'ai amassé. Et je commence à lire les papiers, les vieux cours, etc. etc. Ca n'en finit plus.

Bon allez, c'est sûr : demain 12h, tout sera empaqueté, en attente d'être convoyé dans un endroit tenu secret. Même de moi, c'est dire !


Discover Mika!

dimanche 8 juin 2008

In my garden (où je m'essaye à la macro)

Look, close your eyes. Feel. Smell. Touch. A little bit of heaven, right there...






vendredi 6 juin 2008

Dead like me !

L'aigle renaîtra de ses cendres demain à 16 heures. L'attendront alors de non moins ragoutantes épreuves :

- plier bagages
- faire des cartons
- faire le ménage
- rendre les clés
- dire au revoir
- attendre patiemment les résultats des exams
- attendre patiemment ET avec angoisse les résultats d'admissibilité aux concours
- remplir une convention de stage
- trouver d'autres masters de secours

"La vie est une jungle me direz-vous". Oui mais... :

- je vais enfin pouvoir boire un verre avec toutes les personnes à qui j'ai promis
- peut-être apprendre une admissibilité
- peut-être avoir mon diplôme de fin d'études
- mettre les pieds sous la table à la maison (dans les limites de la politesse bien sûr)
- regarder la fin de la dernière saison de Grey's Anatomy
- aller voir "Un conte de Noël"
- passer du temps en famille
- débuter un stage chez Arte (avec Eric qui plus est ! Oui je sais que tu lis ce blog. Ceci est donc une dédicace. Ne me remercies pas. Et si ton blog n'était pas bloqué sur la photo d'un écureuil sous la neige, ben t'aurais le droit à un lien ! p*** va :D)

Tadammmmmmmmmm
Bon sinon, si vous voulez tout savoir, il me reste une journée de concours. 4 heures demain pour être précise. Oui, demain c'est samedi. Ben faut croire que le CUEJ a pas pensé aux candidats juifs qui feraient shabbat. Racistes va !

Allez, sur ces bonnes paroles, je m'en vais me pieuter.

mercredi 4 juin 2008

Acte 2 : "A chaque jour suffit sa peine"

- Hier soir j’ai eu ma soirée sushis. Dieu que j’aime Paris et ses japonais à tous les coins de rue !
- J’ai cherché mes yeux derrière mes cernes. J’ai mis trois plombes à les trouver. J’ai pu tester le pouvoir super couvrant de mon anti-cernes…mais y’avait rien à faire. Monde cruel.
- Le 19ème arrondissement est en passe de devenir mon quartier préféré.
- Gare du Nord : je t’abhorre.
- A toi le mec qu’a pas arrêté de me reluquer dans le RER : ton regard lubrique relève de la psychanalyse !!
- Arcueil, ses petites maisons accrochées à la colline avec leurs volets bleus…ou pas.
- Merde, jdois pisser et les immeubles sont pas encore ouverts. Prendre mon mal en patience.
- Je gravis comme hier les sept étages qui me sépare de mon avenir.
- Cette salle est pleine de futurs journalistes canonissimes. Un potentiel masculin à vous rendre aveugle tellement vous êtes éblouies mesdames ! Ouais, arrêter de mater, se concentrer, bosser.
- Quatre heures de mon épreuve bête noire… 12h30 : yes, j’étais dans les temps et jsuis contente de ce que j’ai pondu. Advienne que pourra.
- Pause déj. Le tandem Ipod – livre de Sophie Fontanel fonctionne très bien et me détend un max.
- Français, actualités et anglais. Soulagée d’avoir validé cette seconde journée.
- Retour à Laumière, dans ma Chaumière (oui ridicule le pseudo jeu de mots. Je prends note : améliorer mes contrepèteries).
- On raconte tout à ces copains. On téléphone à sa môman. On attend l’hôte pour déguster le dîner.
- Plus qu’une journée à Paris. Pourvu que ma bonne humeur ne me lâche pas…

Premier jour de concours parisien

- La nuit dernière j’ai rêvé de Monique Olivier… Glauque, vous avez dit glauque ?
- Le réveil, déjà ?
- Mon cœur va lâcher
- Non, je peux rien avaler
- Je veux pas y aller, vas-y à ma place
- Bon je sors, t’as gagné
- Je déteste la Gare du Nord, pour changer
- Mon Ipod est mon meilleur ami, je répète…
- Ah ! Une copine de galère, je la connais pas mais elle m’est très sympathique.
- Cool la première épreuve c’est une projection de film ! « Caramel », jvoulais le voir en plus ☺ Deux heures de prise de notes mais un super film visionné.
- L’heure trente de compte-rendu est passée ! J’ai fini et presque tout relu, une fois n’est pas coutume.
- Deux heures de solitude, accompagnée de mon nouveau BFF, aka l’Ipod magique. Le vent qui se faufile entre les barres HLM d’Arcueil, lui, n’est pas du tout mon ami !
- La prochaine épreuve, dénommée « Libre propos ». J’ai composé un poème en alexandrins. Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait ça. On verra ce qu’en dira le jury. Moi jme suis bien amusée. Et c’est le principal.
- Une pause et trois quarts d’heures d’actualité. Trois sujets au choix. Je prends : « Italie : le retour de Berlusconi ». Je disserte sur le cavaliere lifté. Ai oublié un ou deux détails mais me félicite d’avoir approfondi le sujet.
- Je sors. La délivrance. J’achète un livre, ça me fera décompresser demain. Suis pas adepte des amitiés exclusives…
- Le trajet retour vers Laumière est trop long. Le RER s’arrête plusieurs fois en pleine voie. Certaines choses ne changent pas. Ce RER s’arrête TOUJOURS en cours de route. C’est lassant. La Gare de Nord et la masse humaine grouillante aussi. Est-ce que j’aime Paris ? je me pose la question entre deux collisions. Oui j’aime cette ville. Mais pas vraiment ses sous-terrains.
- Ouf, l’arrivée à l’appart. Le silence. Le calme retrouvé jusqu’à demain. Je barre trois épreuves sur ma convocation. Et prie le ciel de me faire faire de beaux rêves cette nuit !

dimanche 1 juin 2008

"Challenge Juju - Matou - Mimy" # 2

Matou a gagné la semaine dernière. C'est elle qui a donc choisi le thème de ce round 2. Et comme à son habitude, elle a vu grand. Mais Juju et moi relevons le défi !

Voici donc le thème qui fait mal : "La vraie vie du petit garçon Kinder"... Oui, je sais... Quelle imagination ! Alors j'y ai pensé, re-pensé. Bah on s'amuse comme on peut entre deux exams. Bref, voilà ce que ça donne (pas de la grande littérature) :

- Le petit garçon Kinder est un enfant anormal : il a deux fois plus de dents que la moyenne.

- Le petit garçon Kinder s'appelle Hans car comme chacun sait, il est allemand.

- Le petit garçon Kinder est obligé de s'habiller en orange et blanc. La charte graphique de sa boîte en dépend.

- Le petit garçon Kinder est le seul garçon de son âge à être déjà allé en boîte ! (pouin pouin pouin).

- Le petit garçon Kinder en a sa claque de mater les Pims et les choco BN dans les placards.

- Le petit garçon Kinder est un enfant anormal bis : il ne grandira jamais.

- Le petit garçon Kinder n'a pas le droit de manger des Kinder...ça fait grossir.

- Le petit garçon Kinder est le seul à pouvoir se vanter d'avoir fait fantasmer toutes les filles de son âge (moi la 1ère...).

- Le petit garçon Kinder est très fatigué : ça fait trente ans qu'il pose sans ciller... Alors il a pris sa retraite anticipée (rapport à sa jeunesse éternelle) et s'est fait remplacé. Voyez plutôt :

- Aujourd'hui le petit garçon Kinder est photoshopé et ça se voit.

- Il ne fait plus fantasmer les filles.

- Sa dentition sur-développée est en fait un dentier.

- Il a beau avoir adopté une coupe très années 70, on est pas des dindes...c'est plus le même !

Rendez-nous Hans !!!!!!!!!!!!