lundi 10 novembre 2008

Challenge : "It's gonna be legen(wait for it)dary !"


"I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."
I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at a table of brotherhood.
I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.
I have a dream that my four children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.
I have a dream today.
I have a dream that one day the state of Alabama, whose governor's lips are presently dripping with the words of interposition and nullification, will be transformed into a situation where little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls and walk together as sisters and brothers.
I have a dream today.
I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together.
This is our hope. This is the faith with which I return to the South. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.
This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring."

August 28, 1963, Washington D.C., Martin Luther King.

mercredi 8 octobre 2008

Un petit pas pour la Mimy...

PS : des problèmes de connexion m'empêchent de mettre en ligne d'autres choses dont le "challenge procrastination" :( Mais cela devrait se régler dans le week-end.

jeudi 25 septembre 2008

"Un Indien dans Paris" (challenge boguesque)

La vie est une jungle. La panne de la panne blanche est une maladie sournoise. Elle vous saute dessus quand on ne s'y attend pas. Rhhhaaaa la vilaine !

Ce n'est pas faute d'avoir une idée. J'étais bien partie moi ! Je voulais parler des Native Americans pour ce défi. Mon scénario était simple : prouver que ce n'est pas demain la veille que l'on verra un Amérindien débarquer en terre francilienne. Mon point de départ, c'était ça :
Le fameux "Skywalk" (tenez jvous mets le lien Wiki parce que vous êtes gentils)

A partir de là, mon scénario était plutôt bien ficelé. Je voulais parler extermination de populations, rôle de l'homme dans l'extinction d'une population, instrumentalisation des Indiens d'Amérique, etc. Blablabla. Je me suis très vite rendue compte que point experte en la matière je n'étais. Et que ma théorie (qui en fait est celle de personnes mieux renseignées que moi) comportait aussi son lot de détracteurs, avisés ou non. Mouais.

Tout cela partait en eau de boudin. Je n'oubliais pas ma révolte devant ce monument de mauvais goût (scuzez du peu). L'intrusion de ce genre de truc dans la nature me fait juste froid dans le dos. Puis si le touriste n'avait pas les moyens d'avoir une telle vue avant, c'est que la nature est faite ainsi, non ? Bon.

Je ne m'étends pas plus sur le sujet. Comme d'habitude tout cela n'est qu'une histoire de gros sous. On nous dit que c'est la tribu indienne des Hualapai qui l'a voulu. Soit. Vive la cour de maternelle à la "c'est celui qui dit qui est".

Toute mon histoire était mal partie. Je n'allais pas affabuler. Ni inventer des chiffres de baisse de population indienne. J'aurais pu vous faire le listing des territoires, des chefs indiens ou autre. Et vous prouver par A + B que franchement, c'est pas demain la veille qu'ils prendraient un billet American Airlines direction Paris.
Oui parce-que Mimi-Siku, dois-je vous le rappeller, est un personnage de fiction. Que celui qui a vu dernièrement un Indien d'Amérique se promener au bord du canal Saint-Martin lève la main !

Donc ma réponse au challenge était simple : pas d'Indien (Native American j'entends) dans Paris.
Oui, mais, j'ai trouvé ceci :

Un orchestre amérindien ! En plein Paris... Exposition coloniale 1931. Ah ben ça ! Alors on est contents pour eux. On se dit que c'est fou, des Indiens d'Amérique ont pu se rendre un jour à Paris. La vie nous réserve de ces surprises.

.....

Vous êtes naïfs. Vous pensez vraiment qu'ils ont vu la Tour Eiffel ?

.....

Et on reparle instrumentalisation de populations... Et l'on comprend que l'on se trouve dans un cercle vicieux. Que malheureusement, dans ce cercle-là, c'est la loi du plus fort qui semble prédominer.

PS : lisez voir ce poème. Ce que j'ai écrit ici m'a fait y repenser.


MimIphonée : premières impressions

Préambule : ceci, je le conçois n'a rien à voir avec un "Indien dans Paris", notre actuel challenge. Patience...
Préambule 2 : il semble que mon Ecole future nous propose un système de blog personnalisé. Attendons donc pour mon blog d'actus et d'articles

Bien, nous pouvons donc commencer la séance geek. Or donc, avant toute chose, voici la bête :

A tous les commentaires visant à me dire que je suis vendue au grand capital, que je pollue ma planète avec mes lubies technologiques, je réponds : mea culpa. J'en suis tout à fait consciente. N'ayant pas la parade afin de répondre à ce genre de reproches, je m'abstiens de réponse.

Re-bien.

Je possède l'objet depuis un peu plus d'un mois. Il n'est pas encore tout à fait apprivoisé. Cependant, je vais tâcher de résumer ses points forts et ses points faibles. Pour mes lecteurs intéressés (qui a dit personne ?).

Points forts

  • L'esthétisme. C'est futile, je sais. Mais c'est important. Allez, l'Iphone est aussi beau intérieurement...Visez plutôt :
  • Nul besoin de laisser charger le bébé des heures durant. En 60 minutes, l'affaire est pliée. D'ailleurs, je tiens à informer tous les propriétaires de portables (quel qu'il soit) : ne JAMAIS laisser son portable charger une nuit entière (genre c'est plus pratique, voyez quoi...). Le papy du service technique Orange n'en démord pas. Ca use la batterie qu'il dit. Par ailleurs...éteignez les 1 à 2 fois la semaine. Ca leur fait du bien de pas être "sous pression" 24/24/7/7...
  • Un magasin Apple d'applications très chouettes. Le plus : y'en a plein des gratuites ! Alors ça va de la radio (praktish) au Tetris (youpi !!). Et puis y'a les applis qui servent à rien mais qui sont bien marrantes comme le laser Starwars (oui enfin celle-là je l'ai pas prise, faut pas pousser Mimy dans les orties hein...)
  • Tes mails n'importe où tu liras. ALORS ça mais ça...c'est géniaaaaaaaaaaaaaal. Rien à dire de plus ! Par ailleurs, le téléphone (oui ça fait téléphone !!) est très facile d'usage.
  • Jamais tu te perdras ! Google Maps est là pour toi. Quand on cherche un appart à Paris, c'est un avantage énorme. Alors oui la version plan papier existe. M'enfin on est repéré en un clic avec l'Iphone, puis on peut même faire son trajet...

Points faibles

  • Point la semaine, il ne tient. Si on utilise beaucoup Internet, alors il faudra presque le charger tous les jours (oui mais en une heure seulement !). Cela dit, le papy du service technique d'Orange (Arcades hein, pas Kléber...j'ai arrêté d'aller voir ces gogols...) : rien ne sert d'avoir le wifi activé tout le temps. Surtout si l'on y a pas accès là où on est. Ca fait travailler l'engin pour rien parait-il.
  • Quelques jours d'adaptation sont nécessaires pour caler tout ce qui a trait à l'écran tactile. Et arrêter d'écrire des mots incompréhensibles parce-qu'on a pas appuyé sur la bonne touche.
  • Bah...puis forcément : le prix. Avec un abonnement, il revient environ à 150 euros. C'est pas rien, on est d'accord.

S'en est terminé de la minute geek. Point geek je ne suis. A toute à l'heure.

samedi 13 septembre 2008

Au temps pour moi...

Suite au commentaire de Juliette (post précédent) concernant le statut du Pape... Voici ce que l'on peut en dire :

Les fameux "Accords de Latran" ont été signé le 11 février 1929. Ce entre le Saint-Siège et l'Italie de Mussolini. Le Vatican est alors consacré comme une cité-Etat. Souveraineté exclusive du Pape sur ce territoire. Partant, le Pape s'est vu à nouveau reconnaître le statut de chef d'Etat. Un statut qui s'est révélé plus que symbolique, rapport aux 44 hectares seulement du territoire.

Je m'incline donc sur le fond mais pas sur la forme. La cité-Etat du Vatican n'est que "l'instrument" de la mission spirituelle menée par le Pape.
Nicolas Sarkozy, lui, ne fait pas de différence entre la théorie et la pratique. Libre à lui.

Attention, je ne me veux en aucun cas "révisionniste" de telle ou telle chose. Je vous exprime simplement mon ressenti. Merci toutefois à Juliette de m'avoir fait cette remarque ! Et bien lui a pris de s'éloigner des écrans français...

Ah juste, pour info... :
La SDJ a également l'air de trouver ce chamboulement des programmes fort de café : c'est ici !


vendredi 12 septembre 2008

Un pape très cathodique

Dès 8h50 demain : TF1 nous aura prévenus ! Le pape Benoît XVI, nous n’y échapperons pas. Que les téléspectateurs de France Télévisions se rassurent. Ils n’y couperont pas non plus. Pour les images de la visite historique du locataire de la Basilique Saint-Pierre, pas d’exclusivité.

Cette après-midi déjà, nos petits écrans s’animaient sur fond de chrétienté. Quid de MAM écoutant religieusement le discours du pape. Quid d’un débat sur la laïcité dans l’émission « C’est dans l’air ».

Pas de panique pour les absents du jour. Les journalistes malheureux des JT de 20 heures s’appliqueront à monter des sujets « best of ». Le Pape, c’est un peu la Martine cathodique du moment. De nombreux épisodes sont d’ores et déjà disponibles : « Le Pape dans la capitale », « Le Pape à l’Elysée », « Le Pape s’en va à Lourdes », etc.

Benoît XVI par-ci, par-là. Je suis catholique. Pas pratiquante, certes. Pourtant, je crois pouvoir dire qu’un tel étalage de religiosité sied à peu de monde. Y compris aux cathos pratiquants.
Jean-Paul II, ex-chef de l’Eglise catholique, et sa célèbre Papamobil furent extrêmement médiatisés. Précurseur dans le genre. Pourtant, je n’ai pas le souvenir d’autant d’émissions spéciales consacrées à ses venues en France.

On nous parle de laïcité. Je dirais même plus de « laïcité positive ». La laïcité induit la non-discrimination accompagnée d’une absence de prosélytisme (i.e. pas de signe extérieur d’appartenance à un culte). Mais alors où veut en venir le petit Président ? En l’accueillant comme un chef d’Etat, souhaite-t-il mettre un avant les fameuses « racines chrétiennes » de l’Europe ? Etre Président du Conseil de l’UE est un bien dur métier…
La question que je me pose est la suivante : la visite d’un autre représentant d’un culte serait-elle autant médiatisée ?
Oui, je sais…le Dalaï-Lama ! Ma bonne dame, j’ai envie de dire que point d’émissions consacrées il n’y eut…

Toutes ces questions méritent encore de la réflexion. Mais, voici déjà quelques éléments de réponses, selon moi :
- un représentant d’un culte, quel qu’il soit, n’est pas un chef d’Etat et ne doit donc pas être reçu comme tel
- un représentant d’un culte, quel qu’il soit, ne doit pas faire l’objet d’une telle couverture médiatique. D’une part, cela fait offense aux autres cultes, bien moins médiatisés. D’autre part, ce genre d’émissions s’apparentent à des assemblages d’images, sans grand intérêt.

Ma solution : proposer de vrais sujets de fond et diversifiés. Arrêter de nous faire croire que ces émissions spéciales nous informent. Occuper l’écran de cette manière est donc la seule solution trouvée aux problèmes des programmes trop coûteux ?

Livre-moi tout !

Une nouvelle rubrique qui allie deux de mes plaisirs : lire & critiquer. La critique, nous rappelle le Larousse, est un jugement. Je ne prétends à rien si ce n’est à donner mes impressions, au gré de mes lectures. Bonnes ou mauvaises, elles ne sont qu'indicatives.

Mon code à moi (artisanal…):
* J’aime pas
** Ca se laisse lire
*** J’aime
**** J’adore, j’attends le prochain opus

Aujourd’hui, je vous livre quelques-unes de mes lectures de l’été.
La saga Fontanel. (***)
Sophie Fontanel est journaliste pour le magazine Elle. Elle se dédouble en la personne de Fonelle dans le célèbre hebdomadaire.
Au détour d’un Relay, après une journée de concours, je suis tombée sur la couverture toute rose de « Nouba chez les psys ». Ce petit livre, pas prétentieux pour un sou, a réussi à me faire rire à gorge déployée dans le RER. « Nouba chez les psys » ou comment une Parisienne pur jus et pas bégueule va être confrontée à une armée de « psys-quelque-chose » en goguette. Le milieu est hostile, mais l’humour triomphe. Tout ça sur fond de mission à la James Bond.
Une petite bulle de bonne humeur, qui n’oublie pas de critiquer nos abus… Trop de psys tue le psy ?
Dans la même veine, Sophie Fontanel a sorti : « Otage chez les foireux ». Très drôle également. Ou comment se retrouver otage au Liban d’une bande de bras cassés à la mode « sous-doués ».
Guillaume Musso, le Marc Lévy jeune ? (*)
Autant vous le dire tout de suite je n’aime pas Marc Lévy. Cet aveu est d’une subjectivité décapante… Car, oui, je le confesse : je n’ai jamais lu un seul Marc Lévy ! Quand des personnes, fans du Lévy en question, m’ont conseillé de lire Guillaume Musso, je n’ai pourtant point fait ma fine bouche. Et j’ai lu. Au hasard. Voyez-vous, les couvertures Poche des Musso se ressemblent toutes à mon goût. Même impression pour les 4ème de couvertures. Euh, Houston, on a un problème ! Oui, j’aurais dû comprendre à ce moment-là…
Au hasard, j’ai donc lu « Parce que je t’aime ». L’histoire d’une fillette de 5 ans, vivant aux Etats-Unis. Disparue. Retrouvée. Oui mais,… Autant vous le dire tout de suite je déteste les histoires qui se terminent en queue de poisson. Et là, le Musso m’a fait un sale coup. Comme à tous ses lecteurs d’ailleurs. J’ai encore du mal à avaler les arêtes.
Une étoile jaune interroge nos années 2000. (***)
Tatiana de Rosnay nous offre dans son ouvrage « Elle s’appelait Sarah », une très belle fiction basée sur des faits réels. La rafle du Vél d’Hiv, les déportations, le sacrifice, la culpabilité, l’envie de comprendre. Tout un programme, dont je me suis délectée, non sans verser ma petite larme. Jamais je ne me suis ennuyée en lisant l’histoire de Sarah. Bien construite, l’intrigue nous fait voyager entre la Seconde Guerre Mondiale et notre époque. Pas de chronologie. Tout se recoupe. Et c’est ce qui fait sans doute le charme de ce roman.
Bzzzz Bzzzz : et si la famille s’apparentait à un « Insecte » ? (****)
Claire Castillon a un ptit grain. Elle le couche sur le papier. Dans « Insecte », le ptit grain s’apparente parfois à la folie pas douce. Tellement, que notre famille à nous paraît finalement normale… Mais, à chaque nouvelle, l’idée que cela pourrait aussi nous arriver fait son chemin. Extraits choisis :
« J’ai ouvert la portière, et j’ai jeté celle du dessus sur le périphérique. Et j’avoue ne pas être contente de mon geste parce que j’ai jeté la plus sage ».
« C’est là que je vois maman avec les jambes ouvertes, les fesses sur le bureau, et lui les doigts dedans, langue pendante, dans son cou. Je ne tachycardise plus, c’est mon cœur qui s’arrête. Tous les deux se retournent. Il garde ses doigts dedans, et maman, bouche ouverte et visage rosi, continue, choquée, de branler mon mari ».

PS : Cette rubrique a pour vocation d'intégrer mon futur blog. Under construction donc.

jeudi 11 septembre 2008

« Y’a comme un pont entre les deux »

Je devrais plutôt dire entre nous deux… Pourtant, à y regarder de plus près, personne ne le traverse. Nous sommes chacun d’un côté. J’ai peur de tomber à l’eau. Et lui, c’est ce que je crois du moins, n’a même pas idée qu’il pourrait le traverser.

La construction de ce pont a commencé il y a dix ans. Presqu’onze à tout bien y réfléchir. Mais, j’ai passé l’âge d’avoir envie de me vieillir.

Nous étions dans la même sixième. La « C ». Madame Trincot, comme surnommait Tricot, nous enseignait l’art de la rédaction. Mais l’autorité n’était pas son truc à elle. Bien mal lui en a pris. Nous n’étions pourtant pas des monstres. Lui était timide, j’étais très introvertie.

C’est à ce moment-là que la première pierre du pont fut posée. Sans jamais vraiment s’arrêter. Amoureuse en secret, je l’ai été. Longtemps. Il l’a appris. Je crois. Deux ans auront été nécessaires. La timidité ne rend pas perspicace ! Toujours le pont se construisait. Comme s’il allait un jour arriver de l’autre côté. J’ai été bête pour penser qu’il traverserait. Le collège, le lycée : rien. Pas un signe d’ouverture de la voie.

Alors, je l’ai oublié. Le pont était toujours là. C’était celui de l’amitié.

D’autres amours ont pris le dessus. Mais, un jour, un message, une interprétation donnée, j’ai traversé. Oh jusqu’au milieu seulement… La douceur de ce moment tout près de lui m’a envahie. L’occasion était belle. Trop. Je n’ai pas foulé les quelques mètres avant la berge. De son côté, je ne suis toujours pas allée.

Y’a comme un pont entre nous deux. Moi je voudrais qu’un jour, ce pont-là soit démoli. Je serai alors soulagée. Chacun d’un côté de la rive, ou du même… Pourvu que ce pont-là n’existe plus !


Voilà donc ma contribution au challenge. Force est de constater que je suis peu assidue. Je suis la première à me culpabiliser...

dimanche 17 août 2008

"Challenge Juju - Matou - Mimy...et Soazic !" # 6 (??)

"J'ai retrouvé ma Badgéo dans mes bagages"

Admirez le don de moi,
ma mine décalcifiée,
mon sens de la mise en scène....




PS : je tiens à dire que j'ai passé 2 heures sur cette vidéo. Enfin surtout 1h50 et des poussières sur la mise en ligne !!!!!

"Un peu d'amour dans ce monde de brutes"

Juliette's talking



Dans un même élan, consultez le site de Greenpeace !

Le bonjour chez vous, retour de vacs...ou pas !

Pour lire ce post il faut :

- être devant son ordi en plein mois d'août
- ne pas être en vacances "par voie de conséquence" (copyright Mme (Mlle ?) Pélissier)
- bien vouloir faire la charité en lisant ma "prose"

Et pour que j'écrive un post ici, il faut quoi ma bonne dame :

- une louche de motivation
- un soupçon de camaraderie
- une pincée d'idées...

Or donc, en ce moment, tous ces ingrédients n'étaient pas réunis. Car, oui mesdames et messieurs, je travaille. Très peu, mais quand même. Je ne suis point chez moi la journée. Quand les soirées ou les week-ends arrivent, je prétexte tout et n'importe quoi, aka plein de boulot ^^, pour finalement m'installer lassivement devant ma télé.


C'est pas glorieux !!! Ah si parfois je fais des trucs intéressants, du genre :
- préparer ma potentielle semaine de vacs à NYC en septembre (scusez du peu...)
- acheter un Iphone (pardon mais c'est si bon...)
- m'endormir sur mes bouquins...et à l'occaz sur des sudokus. Non mais jvous jure ! Tou fout le camp !!

BREF

Voyez plutôt la suite...

vendredi 25 juillet 2008

Challenge # 7 : "Nuits noires, nuits blanches"


Et voilà ma prose... Rien d'extraordinaire, mais elle est là :)

Mes paupières sont si lourdes
Mes globes sont écarquillés

Le sourire aux lèvres, j’ai hâte de dormir
Impassible, je cogite solitaire

Que c’est bon d’allonger ses jambes
Un lit n’est pourtant pas conçu pour s’asseoir

Ne rien entendre d’autre que ma respiration
Les voitures dehors font un bruit monstre

Je baille plusieurs fois, la fatigue m’atteint
Les yeux secs, le noir de la nuit m’envahit
Mes pupilles se font doucement la belle
Celui qui n’a point de mal à s’endormir ne sait pas

Le bonheur et l’apaisement m’accompagnent
Le désespoir d’être seul dans le noir

Le meilleur de la journée peut commencer
Mon pire cauchemar débute

Bonne nuit,
Bonjour…
Image : "Nuit étoilée" de Vincent Van Gogh.

jeudi 24 juillet 2008

J'ai effacé le dernier post à la demande expresse d'une fidèle lectrice ;) Les derniers mois ne m'ont pas laissé beaucoup de répis et les semaines passées furent emplies d'angoisse. D'où l'écriture du dernier message, un certain 14 juillet où je pensais que tout était foutu.

Or donc, comme dirait l'autre "l'espoir fait vivre" ! Me voilà donc propulsée au rang d'étudiante en journalisme à Paris, pour les deux années à venir. Bonheur. Sourire radieux. Et tutti cuanti. Je ne m'étalerai pas là-dessus, j'ai pas l'habitude de me lancer des fleurs.

J'ai des projets pour les prochaines semaines, dont un qui me tient à coeur depuis longtemps : monter un blog exclusivement consacré à l'actualité. C'est-à-dire quelque chose qui ressemblerait pour moi, à un espace d'expression, et d'exercice, rapport à ma future profession. Ce n'est pas encore commencé. Je pense que les premiers articles verront le jour courant septembre. Je compte y mélanger à la fois des articles de fond et des articles "d'actualité chaude". Pour les premiers, les idées sont déjà légion dans ma tête.
Pourquoi ne pas le faire sur envie-d-ailleurs ? Parce-que ce blog est personnel. Il raconte certaines de mes péripéties et mes voyages. Aucun lien donc avec mon nouveau projet. Quoiqu'il en soit, envie-d-ailleurs restera, et laissera peut-être de plus en plus la place à l'écriture d'invention (souvenirs de lycée...) avec les "défis blogs". Je tâcherai de le rendre peut-être un peu moins axé "3615 mavie". C'est un choix.

A part ça, le défi blog du moment a été lancé par ma coloc adorée Soazic (oui bon...la coloc de François désormais ;)) : "Nuits noires, nuits blanches". Tout un programme ! Ma réponse bientôt. Et la Matou étant dans le Queyras, je suppose que le défi se finira au moment de son retour. D'ores et déjà, Juju l'a relevé, mais laisse sa place pour lancer le prochain. En attendant j'y réfléchis et vous concocte quelquechose.
Et sinon, je suis en plein réapprentissage PC...mon cher compagnon blanc étant en maintenance. Je constate que Vista c'est tout pourri, et je plains ceux qui l'utilisent quotidiennement sur un ordi pas assez puissant...

Ah, j'allais oublier, je concote aussi une "revue de livres" pour la semaine prochaine.

Bon allez, retournez donc à vos "sea, sex and sun", ce serait dommage de rester coincés devant son ordi par ce beau temps (touchons du bois) !

mercredi 2 juillet 2008

Libertad...

.... J'écris ton nom !

"Challenge Juju - Matou - Mimy...et Soazic !" # 4

Bien, nous y voilà ! Je dispose de quelques minutes pour enfin poster ma contribution (foireuse) à notre challenge #4. A noter : Soazic se joint désormais à nous. Après moults encouragements !!

Le thème #4 c'était ça : "La jeunesse emmerde le Front National". Juju en était l'instigatrice. Et bien les cocos, j'ai eu du mal à trouver une idée qui m'éviterait l'écriture d'un roman cette semaine. Le comble c'est que trouver l'idée lumineuse m'a pris plus de temps qu'écrire une longue prose. Et vous allez le voir...il lui manque quelques volts à cette idée !

Voici donc ma contribution conceptuelle, pour laquelle j'ai donné de ma personne (oui Madame ! oui Monsieur !) :
Voilà, comment MOI (donc la jeunesse...vous avez compris ;)), j'emmerde le FN !

Le fond rouge c'est conceptuel et c'est fait exprès (si vous êtes pas culurés c'est pas ma faute). Bon j'avoue, c'est aussi du au fait que ma moquette l'est, rouge.
Alors donc, on peut être de droite et emmerder le FN. Pas d'incompatibilité.

Par ailleurs :
- le premier qui dit que je me ronge les ongles s'en prend une !
- n'analysez pas ma ligne de vie merci...
- j'ai la main frippée, ceci est normal. Compte-tenu de la nature de ma main et de la contorsion exercée pour prendre cette photo d'art.
- le premier qui dit qu'une moquette rouge c'est moche...obtient mon respect ad vitam eternam. Oui : c'est moche !

Allez, jsuis pas comme ça, en bonus jvous mets quand même la vidéo de la jeunesse qu'emmerde le FN. C'est culte, c'est "très distingué" comme dirait l'autre...ou pas :



Mon avis : ce ptit jeune se regarde trop le nombril, vive le plan serré et le matage dans le miroir ! Et qu'est-ce qu'il a la classe avec ses lunettes piquées à notre Président !

PS : désolée Matou pour le son !

vendredi 27 juin 2008

Bienvenue dans mon cerveau

Ce n'est pas fameux, je vous l'accorde. En fait si l'on résume, mon cerveau contient :

- L'excitation mêlée à une forte angoisse
- un blackout total concernant ma deuxième langue vivante...à savoir l'allemand (or donc je doit écrire une rédaction en allemand lundi !)
- une envie certaine de glace à la pistache (voir plus haut la raison. En général quand je stresse, je mange. Sauf quelques rares exceptions comme ces ptits déj chez Julien début juin. Aucune explication rationnelle à ces phénomènes. J'ai pas fait médecine jvous rappelle)
- la certitude que les prochaines semaines de juillet ne laisseront pas de répis à mon pauvre cerveau
- la certitude bis que la plage de sable blanc attendra 2009...ou 2010, ou, ou....

Nan, sérieux, mes sentiments sont contradictoires et j'ai l'impression de faire du surplace. La vie est dure en ce bas-monde... J'ai peur, très peur. J'essaie de maîtriser ce sentiment, parce que je sais que d'une certaine manière, il peut me faire avancer. Après tout, c'est parce que je veux faire le métier que j'ai choisi et pas un autre qu'aujourd'hui j'angoisse. Plus qu'à maîtriser la bête alors. J'ai 2 jours, montre en main !

mercredi 25 juin 2008

Ca bouge !

Oyé Oyé braves lecteurs assidus,

Les derniers jours furent fastes. J'espère que ma chance continuera. Ma motivation, elle, reste intacte voir plus grande. Le bilan : acceptée en M2 Journalisme à l'IEP d'Aix, diplômée de mon IEP avec les honneurs (mieux vos tard que jamais), admissible à l'IPJ de Paris. D'ici les épreuves écrites d'admission lundi aprem et les entretiens d'admission du 8 juillet, je bosse, encore et toujours...
On attendra avec un stress moindre les résultats d'admissibilité du CUEJ de Strasbourg. Mais vu les horreurs que j'ai pondu, je connait d'avance le résultat.
Et sinon, je garde à l'esprit que pour l'IPJ nous sommes encore 160 à espérer pour une promotion de 40 places. Trois personnes sur quatre ne seront donc pas admises. OUI MAIS, une sur quatre si ! Et croyez-moi, je compte en faire partie, et peut-être "décrocher les étoiles" !

Je me plierai au défi blog dès mardi. C'est Juju qui a gagné cette semaine. Première à publier. Allez donc lire sa prose et puis aussi celle de Matou. Elle m'ont fait me hérisser mes derniers poils ce matin !

Allez, en attendant, de la ptite musique toute dédiée à ce post :

Discover Survivor!


Discover Keren Ann!

mercredi 18 juin 2008

Toute toute première fois...

Point de détails croustillants ici. N'en déplaisent aux plus curieux :)

Plutôt ma toute première pâte sablée. Grâce à laquelle j'ai réussi à réaliser la recette de Loukoum : la tarte framboise - macaron. De l'avis des goûteurs du déjeuner, j'ai réussi cette recette, plutôt simple j'avoue. En images, les étapes cruciales (oui oui). Pour la recette cliquez sur le lien ci-dessus. Et si vous disposez d'un peu de temps, alors n'hésitez pas à découvrir le blog "Beau à la louche" plus longuement. Cette strasbourgeoise épicurienne du goût, et très douée pour la photo, me met l'eau à la bouche dès qu'elle poste un message !

Etape 1 : de la recette tu te munieras

Etape 2 : la pâte sablée tu réussiras, tu étaleras et tu piqueras

Etape 3 : Des framboises fraîches du jardin du déverseras

Etape 4 : le tout tu macaroneras

Etape 5 : Mmhhh tu feras et tu dégusteras !

Les quelques rares qui seront allés voir la recette l'auront compris. Je suis une femme du monde, j'ai donc remplacé les framboises congelées par des framboises toutes fraîches cueillies, au fond de mon jardin. Au prix d'ENORMES griffures sur mes bras (bien sûr...).

Bon, et comme si ça suffisait pas, voilà mon cadeau pour aujourd'hui (ne me remerciez pas) :

Discover Jeanne Mas!

"Challenge Juju - Matou - Mimy" # 3

Le voilà le fameux challenge !!!

Après le challenge #2 pour lequel j'ai été la première à poster : ici, je mets en ligne le nouveau défi pour Juju et Matou. Cette semaine, le sujet c'est ça :
Comme d'habitude, chacune laisse libre cours à son imagination. La forme et le fond : rien n'est imposé !

RDV dans une semaine.

Photo : prise par mon appareil. Provient du Monde 2 spécial Israël.

vendredi 13 juin 2008

Hum !

Rien à ajouter...

mercredi 11 juin 2008

Life in a cartoon

Je déménage. En bonne fille de base qui se respecte, je ne suis pas encore décidée. Est-ce que j'adore déménager ? Où au contraire, est-ce que je déteste ça ? J'oscille entre les deux. J'aime le côté excitant qu'il y a forcément derrière un déménagement. En mettant ses affaires dans des cartons, on sait qu'on les ressortira quelque part. On ne sait pas où. C'est ça qui nous fait frissoner. J'apprécie le fait de comprendre que rien n'est figé. Qu'on est tous amenés, un jour, à bouger. A changer. Et qu'à la manière de ces petits reptiles, on laisserait notre mue de côté. Pour continuer notre chemin et tailler la route.

Habiter dans un appart en coloc, avec deux amis, c'est une expérience géniale. Elle fait partie de la vie étudiante. Et vaut d'être vécue. Car rien n'est plus appréciable de rentrer chez soi le soir et de trouver quelqu'un. Raconter et raconter encore. Ecouter aussi.

A part l'été dernier et mes 3 mois de stage à Paris, je n'ai jamais vécu seule. Il y a eu la coloc de première année avec Léa. Celle foirée de deuxième année avec ma soeur. L'année à Prague avec Cam, Stefan, Anna et Arik (le coloc caché !). Et puis celle de cette année. Chacune aura été spéciale à sa manière.

Aujourd'hui je voudrais vivre seule. Mais ne pas trop attendre avant de vivre à deux. Aujourd'hui j'ai besoin de me créer un endroit à moi. Rien qu'à moi. On a tous notre part d'égoïsme. La mienne s'exprimera à la rentrée dans la location d'un F1...

Je laisse mes meubles chéris. Non que j'ai les moyens de refaire toute ma déco. Mais je m'en sépare sinon j'aurai l'impression de ne rien changer. Or justement ce qui me flippe littéralement c'est de tout changer. Comme dans tous, je m'engouffre là-dedans. Car je sais que c'est en affronter ses peurs qu'on réussit à les dompter.

Je déménage. C'est-à-dire que j'essaie de rassembler tout ce que je possède. Et si possible, ce "tout" doit prendre le moins de place possible. C'est là que le bas blesse voyez-vous. Je me rends compte de ce que j'ai amassé. Et je commence à lire les papiers, les vieux cours, etc. etc. Ca n'en finit plus.

Bon allez, c'est sûr : demain 12h, tout sera empaqueté, en attente d'être convoyé dans un endroit tenu secret. Même de moi, c'est dire !


Discover Mika!

dimanche 8 juin 2008

In my garden (où je m'essaye à la macro)

Look, close your eyes. Feel. Smell. Touch. A little bit of heaven, right there...






vendredi 6 juin 2008

Dead like me !

L'aigle renaîtra de ses cendres demain à 16 heures. L'attendront alors de non moins ragoutantes épreuves :

- plier bagages
- faire des cartons
- faire le ménage
- rendre les clés
- dire au revoir
- attendre patiemment les résultats des exams
- attendre patiemment ET avec angoisse les résultats d'admissibilité aux concours
- remplir une convention de stage
- trouver d'autres masters de secours

"La vie est une jungle me direz-vous". Oui mais... :

- je vais enfin pouvoir boire un verre avec toutes les personnes à qui j'ai promis
- peut-être apprendre une admissibilité
- peut-être avoir mon diplôme de fin d'études
- mettre les pieds sous la table à la maison (dans les limites de la politesse bien sûr)
- regarder la fin de la dernière saison de Grey's Anatomy
- aller voir "Un conte de Noël"
- passer du temps en famille
- débuter un stage chez Arte (avec Eric qui plus est ! Oui je sais que tu lis ce blog. Ceci est donc une dédicace. Ne me remercies pas. Et si ton blog n'était pas bloqué sur la photo d'un écureuil sous la neige, ben t'aurais le droit à un lien ! p*** va :D)

Tadammmmmmmmmm
Bon sinon, si vous voulez tout savoir, il me reste une journée de concours. 4 heures demain pour être précise. Oui, demain c'est samedi. Ben faut croire que le CUEJ a pas pensé aux candidats juifs qui feraient shabbat. Racistes va !

Allez, sur ces bonnes paroles, je m'en vais me pieuter.

mercredi 4 juin 2008

Acte 2 : "A chaque jour suffit sa peine"

- Hier soir j’ai eu ma soirée sushis. Dieu que j’aime Paris et ses japonais à tous les coins de rue !
- J’ai cherché mes yeux derrière mes cernes. J’ai mis trois plombes à les trouver. J’ai pu tester le pouvoir super couvrant de mon anti-cernes…mais y’avait rien à faire. Monde cruel.
- Le 19ème arrondissement est en passe de devenir mon quartier préféré.
- Gare du Nord : je t’abhorre.
- A toi le mec qu’a pas arrêté de me reluquer dans le RER : ton regard lubrique relève de la psychanalyse !!
- Arcueil, ses petites maisons accrochées à la colline avec leurs volets bleus…ou pas.
- Merde, jdois pisser et les immeubles sont pas encore ouverts. Prendre mon mal en patience.
- Je gravis comme hier les sept étages qui me sépare de mon avenir.
- Cette salle est pleine de futurs journalistes canonissimes. Un potentiel masculin à vous rendre aveugle tellement vous êtes éblouies mesdames ! Ouais, arrêter de mater, se concentrer, bosser.
- Quatre heures de mon épreuve bête noire… 12h30 : yes, j’étais dans les temps et jsuis contente de ce que j’ai pondu. Advienne que pourra.
- Pause déj. Le tandem Ipod – livre de Sophie Fontanel fonctionne très bien et me détend un max.
- Français, actualités et anglais. Soulagée d’avoir validé cette seconde journée.
- Retour à Laumière, dans ma Chaumière (oui ridicule le pseudo jeu de mots. Je prends note : améliorer mes contrepèteries).
- On raconte tout à ces copains. On téléphone à sa môman. On attend l’hôte pour déguster le dîner.
- Plus qu’une journée à Paris. Pourvu que ma bonne humeur ne me lâche pas…

Premier jour de concours parisien

- La nuit dernière j’ai rêvé de Monique Olivier… Glauque, vous avez dit glauque ?
- Le réveil, déjà ?
- Mon cœur va lâcher
- Non, je peux rien avaler
- Je veux pas y aller, vas-y à ma place
- Bon je sors, t’as gagné
- Je déteste la Gare du Nord, pour changer
- Mon Ipod est mon meilleur ami, je répète…
- Ah ! Une copine de galère, je la connais pas mais elle m’est très sympathique.
- Cool la première épreuve c’est une projection de film ! « Caramel », jvoulais le voir en plus ☺ Deux heures de prise de notes mais un super film visionné.
- L’heure trente de compte-rendu est passée ! J’ai fini et presque tout relu, une fois n’est pas coutume.
- Deux heures de solitude, accompagnée de mon nouveau BFF, aka l’Ipod magique. Le vent qui se faufile entre les barres HLM d’Arcueil, lui, n’est pas du tout mon ami !
- La prochaine épreuve, dénommée « Libre propos ». J’ai composé un poème en alexandrins. Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait ça. On verra ce qu’en dira le jury. Moi jme suis bien amusée. Et c’est le principal.
- Une pause et trois quarts d’heures d’actualité. Trois sujets au choix. Je prends : « Italie : le retour de Berlusconi ». Je disserte sur le cavaliere lifté. Ai oublié un ou deux détails mais me félicite d’avoir approfondi le sujet.
- Je sors. La délivrance. J’achète un livre, ça me fera décompresser demain. Suis pas adepte des amitiés exclusives…
- Le trajet retour vers Laumière est trop long. Le RER s’arrête plusieurs fois en pleine voie. Certaines choses ne changent pas. Ce RER s’arrête TOUJOURS en cours de route. C’est lassant. La Gare de Nord et la masse humaine grouillante aussi. Est-ce que j’aime Paris ? je me pose la question entre deux collisions. Oui j’aime cette ville. Mais pas vraiment ses sous-terrains.
- Ouf, l’arrivée à l’appart. Le silence. Le calme retrouvé jusqu’à demain. Je barre trois épreuves sur ma convocation. Et prie le ciel de me faire faire de beaux rêves cette nuit !

dimanche 1 juin 2008

"Challenge Juju - Matou - Mimy" # 2

Matou a gagné la semaine dernière. C'est elle qui a donc choisi le thème de ce round 2. Et comme à son habitude, elle a vu grand. Mais Juju et moi relevons le défi !

Voici donc le thème qui fait mal : "La vraie vie du petit garçon Kinder"... Oui, je sais... Quelle imagination ! Alors j'y ai pensé, re-pensé. Bah on s'amuse comme on peut entre deux exams. Bref, voilà ce que ça donne (pas de la grande littérature) :

- Le petit garçon Kinder est un enfant anormal : il a deux fois plus de dents que la moyenne.

- Le petit garçon Kinder s'appelle Hans car comme chacun sait, il est allemand.

- Le petit garçon Kinder est obligé de s'habiller en orange et blanc. La charte graphique de sa boîte en dépend.

- Le petit garçon Kinder est le seul garçon de son âge à être déjà allé en boîte ! (pouin pouin pouin).

- Le petit garçon Kinder en a sa claque de mater les Pims et les choco BN dans les placards.

- Le petit garçon Kinder est un enfant anormal bis : il ne grandira jamais.

- Le petit garçon Kinder n'a pas le droit de manger des Kinder...ça fait grossir.

- Le petit garçon Kinder est le seul à pouvoir se vanter d'avoir fait fantasmer toutes les filles de son âge (moi la 1ère...).

- Le petit garçon Kinder est très fatigué : ça fait trente ans qu'il pose sans ciller... Alors il a pris sa retraite anticipée (rapport à sa jeunesse éternelle) et s'est fait remplacé. Voyez plutôt :

- Aujourd'hui le petit garçon Kinder est photoshopé et ça se voit.

- Il ne fait plus fantasmer les filles.

- Sa dentition sur-développée est en fait un dentier.

- Il a beau avoir adopté une coupe très années 70, on est pas des dindes...c'est plus le même !

Rendez-nous Hans !!!!!!!!!!!!






dimanche 25 mai 2008

Set et match !

Pourquoi diantre Roland Garros commence toujours en période d'exams ????

Heureusement le génie Internet est là pour remédier à l'incapacité de rester 3 heures devant notre télé. On dit merci au service public : click.

Ô temps, suspends ton vol !

Juliette nous a lancé un défi, à moi et à Matou. Voyez le challenge. Une bonne manière de continuer nos délires. Une chouette façon de tisser le lien via la Belgique. Juju va me manquer. Lors de ces quatre dernières années passées en sa compagnie, j'ai souvent cru parler à mon reflet dans le miroir. Tellement nos points communs sont nombreux. Nous les avons découvert au fil du temps. Et puis nous nous en sommes construit certains. S'il ne fallait n'en relever qu'un, ce serait notre goût pour l'écriture. Notre projet de roman à quatre mains restera inachevé. Mademoiselle Kerléo peut se brosser. Tant pis pour la gloire. Mais le défi que nous lance Juliette n'est pas si loin de nos aspirations d'antan (je dis d'antan car j'aime bien ce mot...). Voici donc ma prose. La première d'une longue série je l'espère. Et le thème : "il est midi moins le quart, je suis en pyjama"

"J’ai toujours apprécié la poésie. J’ai même écrit de nombreux poèmes. Aujourd’hui c’est ce vers de Lamartine qui hante mon esprit. « Le lac » ou la nostalgie faite poésie. Je ne tiens pas la strophe, les alexandrins sont contre moi. Vite, des mouchoirs ! Mes glandes lacrymales sont faibles. J’ai honte de pleurer comme une madeleine. Et puis non ! J’ai toujours beaucoup pleuré. Petite, j’ai souvent profité de ma capacité à pleurer sur commande pour obtenir gain de cause. Les années aidant, les épreuves d’adulte en devenir se bousculant, j’ai compris qu’il n’y avait rien de plus fort que de se retenir. Du moins, c’est ce que je croyais… Car à trop retenir, un jour le barrage se fissure. Et les pleurs agrégés inondent le chemin que l’on avait voulu se tracer. Finalement, on comprend. On comprend que l’on avait chassé le naturel. Que la solution n’était pas de le contenir, mais de trouver un équilibre. Alors, on recherche l’équilibre. On le trouve. Le temps fait son effet. Ce temps que l’on voudrait parfois tellement arrêter…

Car oui, notre équilibre contient son lot de fragilité. Un jour, on croit aimer. On se persuade que cet homme a tout ce qu’il faut. Mais on le quitte. C’était la solution. Oui, mais non. À trop fuir le bonheur, on devient incapable de le trouver réellement. On voudrait revenir en arrière. Sur cette terrasse, au soleil. A l’ombre de ce parasol. Revoir la mer, la plage et écouter les oiseaux. Avec lui. Et puis l’on se réveille… Tout est bien moins clair. La chambre est encore emplie de sa pénombre orphéenne. Il n’est pas là. Ses caresses non plus. Tout a disparu. En un battement de cil…

C’est pourquoi, il est midi moins le quart, et je suis en pyjama. Je n’ai pas voulu me réveiller. Je me suis blottie dans ses bras, le plus longtemps que mon sommeil me le permettait. Il sentait bon. Pas un parfum chimique. Ni même une odeur plus travaillée. Non, sa peau, c’était suffisant. Pourquoi a-t-il fallu que je me réveille ? Il est midi moins le quart, je n’ai pas envie de m’habiller. Si j’enlève mon pyjama, alors il disparaît à jamais. Son odeur enivrante se mêlera aux autres et disparaîtra. Je ne veux pas. Je veux continuer de rêver. Même si je dois le faire les yeux ouverts. Ne pas ouvrir les volets. Traîner. Seule, mais à deux."

Ô temps, suspends ton vol !

jeudi 22 mai 2008

Tare ta gueule des exams !

Faisons un jeu, voulez-vous ? Car bien sûr, sans leur côté ludique, nos épreuves n'auraient pas la même saveur... Voyez vous-mêmes nos modestes stratagèmes.

Alors, on dirait que je suis une étudiante. Une étudiante qui serait en période faste de passage d'examens. Sinon c'est pas drôle. Et que je décide un soir de poster ma face de panda (les yeux, les cernes, zavez saisi ?) sur mon blog. Oui mais c'est pas tout ! On dirait que je lance une chaîne, et que même Matou se joindrait à moi pour une fois. Le but du jeu serait donc : envoie-moi "ta gueule des exams", qu'on se marre tous un bon coup ;) Oh je sais bien que la chaîne ne sera pas longue. Mes rares lecteurs (que je paie bien sûr pour me lire...) sauront-ils se prendre au jeu ? Oseront-ils mettre fin au mythe de leur frimousse fraîche et pimpante ?

... Parce-que moi oui !
Vous l'aurez remarqué, j'ai actuellement une tablette de chocolat (entamée) greffée à ma main. C'est normal. Si si. Je profite de mes exams pour faire pêter le record de ventes de chocolat au lait Monoprix. Mes fesses me le rendent bien, merci :)

Donc, le mot de la fin : Qui m'aime me suive !

dimanche 18 mai 2008

Blackout

H - 10 avant le début de mes exams. La boule au ventre comme tous les ans. La peur d'échouer persistante. Le mauvais souvenir déterré de la 2ème année. Et puis le début de la fin pour ma scolarité avenue de la Forêt-Noire. Vite, vite, de la mémoire et du courage. De la détermination et de l'assurance ! Si cela s'achète j'en prends 15 boîtes sur le champ. Prix discountés ou pas. Je m'en gaverai jusqu'à plus soif, et demain aura l'air d'un doux examen de passage. Et pourquoi pas plutôt une bonne nuit de sommeil ?

A bon entendeur...

jeudi 15 mai 2008

Je suis perdue...

En passant devant les Halles mardi, j'ai vu l'impensable : New Look s'implante à Strasbourg ! Paix à l'âme de mon porte-feuille...

dimanche 11 mai 2008

Mes envies du moment...

Il y a des jours comme ça, on a envie de faire des listes !

* Lire enfin le dernier livre d'Anna Gavalda...il fait, pour l'instant, office de support pour ma lampe de chevet

* Rentrer quelques jours à la maison, me dorer la pilule sur la terrasse (ou pas) mais surtout faire quelques brasses

* Aller au cinéma et retourner jouer à Time's up à la Tarte aux billes

* Profiter de mes amis

* Avoir déjà fini la ribambelle d'examens et de concours (et en avoir réussi au moins un !)

* Aimer

* Partir en voyage à l'autre bout du monde

* Manger une glace Ben and Jerry's... L'affiche du Monoprix me nargue depuis bien trop longtemps (oui je suis sensible à ce genre de choses...que voulez vous, nous sommes faibles)

Les envies sont faite pour nous faire patienter et profiter encore plus du moment où l'une ou l'autre se concrétisera. J'ai hâte de me délecter de ces petits moments tant désirés. En attendant, et même si la période studieuse ne s'y prête pas forcément, je choisis de rester zen. Ce n'est pas mon habitude du tout, mais il paraît que la sérénité peut être la clé du succès :) Un petit week-end des plus agréables à Nice, et je ne manque pas à mon nouvel état d'esprit...





dimanche 27 avril 2008

Les choses de la vie




Je n'avais pas dit que je m'en irais définitivement ! D'ailleurs, vous voyez bien... Je reviens !


Ces derniers mois furent remplis de joies, petits bonheurs mais aussi grosse déprime. Mon année universitaire n'avait pas bien commencé. Trop de souvenirs me hantaient et la difficulté d'aller de l'avant qui pointait son nez. Il m'aura fallu user de stratagèmes pour bluffer mon moral. Et un "pote" sera passé par là... à force de mûre réflexion. C'est difficile d'apprendre de ses erreurs mais c'est encore plus dur d'admettre que l'on a fait les bons choix.
Cette année, malgré la masse de travail qui s'amoncellait j'ai fait quelque chose de nouveau pour moi : prendre le temps de prendre le temps. Respirer. Tâcher de ne pas me laisser envahir par "mon" stress. Si je n'ai pas relevé le défi à 100%, je suis en bonne voie. Et j'en suis très heureuse. Les joies et les petits bonheurs furent partagés à plusieurs. Les amis y sont pour beaucoup.

Des défis il m'en reste beaucoup. C'est ça qui me donne envie de courir vers mon avenir. Des concours, des oraux, des reportages de terrains, des stages, des nouvelles rencontres, etc. Voilà ce qui m'attend pour les prochains temps.

J'ai aussi envie de voyages, à l'autre bout de la terre ou simplement dans un endroit inconnu, tout près d'ici. Nul doute d'ailleurs, que je redécouvrirai la France dès la prochaine rentrée. Amsterdam m'attends en juillet, et j'espère qu'août m'offrira la possibilité de m'évader le temps d'un week-end...

Je disserte, je disserte, mais tout ça pour vous dire quoi ? Et bien tout d'abord que ce blog réouvre ses portes. Ensuite que vous êtes les bienvenus. Enfin que je ne présage pas de la fréquence de mes billets. Mais mon désir d'écrire est là.

A bientôt.