samedi 9 décembre 2006

26 septembre : inscription et autres formalités

Je commence ma journée tôt et me rend chez Elsa où je consulte mes mails et comprend que cela va être difficile de ne pas avoir le net. En effet, le fameux Cyril Simsa envoie de nombreux mails, surtout en cette période de rentrée ! L’appart d’Elsa est totalement équipé et bénéficie du Wi-fi : un vrai petit « bijou » tout près de Stare Mesto en tram ! Son appart me fait envie forcément… J’en perds la notions du temps et découvre que si je ne décampe pas tout suite j’arriverai en retard à mon inscription (Groupe 4, rdv à 12h15…il est déjà midi passé). J’arrive juste à temps, tout se passe bien, nous remplissons des renseignements tels nos coordonnées et donnons une photo.
Ensuite, tout se complique un peu pour l’obtention de notre Carte ISIC = notre carte d’étudiant. La Tchèque qui nous encadre nous accompagne jusqu’au centre « névralgique » informatique de la ville. Un endroit plein de bureau et d’ordis. Même si l’on gruge pour la queue, on attend un moment avant d’avoir chacun notre carte.
Je ne comprenais pas l’utilité du miroir sur le bureau d’à côté. Mais en voyant tout le monde se recoiffer j’ai compris ma douleur… On ne donnera pas la photo d’identité toute belle que l’on a faite avant de partir. Non, il faut se poser devant une caméra numérique qui nous prend en photo et le gars du bureau l’intègre directement à notre carte. Hum…je n’ose pas regarder le miroir quand vient mon tour et décide de prendre mon courage à deux mains. De toute façon, ça ne peut pas être pire que ma photo de permis… Résultat des courses : j’ai l’air shootée sur celle-ci, bon je ne la montrerai que quand cela sera vraiment nécessaire
!
Une fois tous ces petits tracas surmontés, nous allons mangé dans une sandwicherie bien touristique, la carte est en anglais… On paie trop cher (càd plus de 3€ et quand ça dépasse 3€ c’est bien trop cher ici !). L’expérience se renouvelle dans l’aprem lorsque nous commandons un café frappé sur Na Prikopie (une des grandes artères commerçantes de Prague). Je passe cette aprem à accompagner mes acolytes dans leurs pérégrinations téléphoniques. Moi, j’ai déjà un numéro tchèque et même un nouveau téléphone.
Je finis ma journée dans un cyber où je paie à nouveau bien trop cher ! Et tout ça pour avoir des renseignements sur mes prochains cours. Même pas le temps de discuter un peu avec des gens et d’envoyer des mails. Même pas possible de surfer sur le net tranquillement (comme à la maison) sans s’occuper du temps écoulé. Au départ j’ai cru à un caprice de ma part, un caprice de petite fille gâtée qui ne peut se passer d’internet jusque dans son lit ! Mais j’ai réalisé, que la société m’a éduqué comme cela et que étant à l’étranger, pouvoir vaquer librement à ses occupations sur le net, c’est aussi pouvoir communiquer librement avec les gens que j’aime. Je constate que pour mes nouveaux amis de fortune, il en est de même. Et pourtant nous voudrions tellement être capable de ne passer de cette technologie !
Pas le courage de sortir ce soir, je reste à Soukenicka, 32 et ça me va bien.

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